Amina Damerdji - Bientôt les vivants / Karim Kattan - L'Eden à l'aube
Finalistes du Prix de la littérature arabe 2024
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Les Rencontres littéraires de l'IMA, c'est un rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs venant ou parlant du monde arabe.
Cette semaine, rendez-vous avec deux des six finalistes du Prix de la littérature arabe 2024 : Amina Damerdji, pour Bientôt les vivants (éd. Gallimard) et Karim Kattan, pour L’éden à l’aube (éd. Elyzad)
« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA, c'est une heure avec un(e) auteur, en dialogue avec un(e) journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne).
Le Prix de la Littérature arabe
Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l'Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe est décerné à un écrivain ressortissant d’un pays membre de la Ligue Arabe et auteur d’un ouvrage publié – roman, recueil de nouvelles –, écrit en français ou traduit de l’arabe vers le français. L’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe, ce prix est doté d’un montant de 10 000 euros.
La sélection de cette 11e édition met en lumière la richesse des littératures du monde arabe et la diversité des sujets qu’elles abordent, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains d’origines multiples (Algérie, Liban, Libye, Palestine, Tunisie), s’exprimant en arabe ou en français. Une pluralité portée avec brio par de belles maisons d’édition dont le Prix souhaite saluer l’engagement.
Samedi 16 novembre 2024
Auteurs invités : Amina Damerdji, pour Bientôt les vivants (éd. Gallimard) et Karim Kattan, pour L’éden à l’aube (éd. Elyzad)
Francesca Mantovani / Editions Gallimard
Amina Damerdji, Bientôt les vivants (éd. Gallimard)
Née en Californie en 1987, Amina Damerdji grandit à Alger jusqu'à la guerre civile, puis en France, où elle commence à écrire de la poésie. Elle a publié des textes dans plusieurs revues de poésie, a cofondé la revue poétique La Seiche et écrit le recueil Tambour-machine (éd. Plaine page, 2015). Son premier roman, Laissez-moi vous rejoindre, est une plongée dans le Cuba effervescent des années 1950, à travers le récit intime de Haydée Santamaría, grande figure de la Révolution, proche de Fidel Castro.
Bientôt les vivants (Prix Transfuge 2024 du meilleur roman français), son deuxième roman, plonge au cœur de la décennie noire des années 1990, dans une proche banlieue d’Alger. En 1988, alors que l’Algérie est secouée par les premières émeutes populaires et la montée en puissance du mouvement islamiste. La jeune Selma, elle, galope sur la plage, éprise de liberté. Elle consacre son temps libre au dressage d’un cheval que tout le monde craint, tandis que les déchirements de l’histoire traversent sa famille comme toute la société algérienne : certains sont farouchement opposés aux islamistes, d’autres penchent pour le FIS, d’autres encore profitent du chaos pour s’enrichir… C’est dans ce contexte tragique que Selma apprendra à grandir, trouvant dans la relation avec son cheval et avec la nature un antidote à la violence des hommes.
Bientôt les vivants (Prix Transfuge 2024 du meilleur roman français), son deuxième roman, plonge au cœur de la décennie noire des années 1990, dans une proche banlieue d’Alger. En 1988, alors que l’Algérie est secouée par les premières émeutes populaires et la montée en puissance du mouvement islamiste. La jeune Selma, elle, galope sur la plage, éprise de liberté. Elle consacre son temps libre au dressage d’un cheval que tout le monde craint, tandis que les déchirements de l’histoire traversent sa famille comme toute la société algérienne : certains sont farouchement opposés aux islamistes, d’autres penchent pour le FIS, d’autres encore profitent du chaos pour s’enrichir… C’est dans ce contexte tragique que Selma apprendra à grandir, trouvant dans la relation avec son cheval et avec la nature un antidote à la violence des hommes.
Rebecca Topakian
Karim Kattan, L’éden à l’aube (éd. Elyzad)
Écrivain palestinien né à Jérusalem, Karim Kattan est docteur en littérature comparée et écrit en anglais et en français. Il est l’auteur du recueil de nouvelles Préliminaires pour un verger futur (2017, finaliste du Prix Boccace 2018). Son premier roman Le Palais des deux collines (2021, Prix des Cinq Continents de la francophonie), offre un regard renouvelé sur la Palestine et ses habitants, et développe un nouvel espace de fiction et d’imaginaire loin des fantasmes occidentaux.
L’Eden à l’aube est son deuxième roman. Alors qu’un étrange vent de sable ensevelit le pays, deux hommes se croisent chez tante Fátima. En cette saison démoniaque, on se séduit chaque nuit en imaginant des histoires de djinns, de lions et de chevaliers. Gabriel et Isaac s’aiment, se perdent et se retrouvent, puis décident, en dépit du sable et des checkpoints, de partir en vacances... Mais n’est-ce pas un projet fou dans un pays morcelé ?
De Jérusalem à Jéricho, puis au mystérieux village où l’on oublie de mourir, jusqu’aux piscines de Salomon, Karim Kattan raconte le ravissement de Gabriel et d’Isaac dans leur Palestine ardue, baroque et fabuleuse. Une aventure amoureuse, une recherche de lumière et de liberté.
Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France
« Les rencontres littérairesbénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.
Avec le soutien de La SOFIA et de la Copie privée