Colloque exceptionnel | Maroc-Europe : immersion dans une relation singulière
Au programme de ce colloque exceptionnel : 6 tables rondes, et autant de rencontres de haut niveau réunissant des personnalités de premier plan – historiens, diplomates, décideurs politiques, chefs d’entreprises, intellectuels, toutes et tous issu(e)s des deux rives de la Méditerranée – qui se proposent d'appréhender les relations denses et complexes entre le Maroc et l'Europe, leurs enjeux et leurs perspectives.
Colloque organisé par MGH Partners et l'Institut du monde arabe
Né de la volonté d'explorer la profondeur d'une relation vieille de plus de quatre siècles entre le Maroc et l’Europe, ce colloque exceptionnel comprend 6 tables rondes. Autant de rencontres de haut niveau qui se proposent d'appréhender les enjeux divers de partenariats appelés à se renouveler.
Nous partirons de l'histoire et de l'origine de cette relation singulière pour comprendre et redessiner les nouvelles formes de coopérations dans un monde en profonde mutation. Pour traiter au mieux ces problématiques, ce colloque a vocation à rassembler les femmes et les hommes qui font vivre cette relation aujourd'hui : historiens, diplomates, décideurs politiques, chefs d’entreprises, intellectuels, toutes et tous issu(e)s des deux rives de la Méditerranée. Le colloque se concluera par un plaidoyer commun face aux défis globaux auxquels doit faire face le couple maroco-européen.
10h - Table ronde 1
Maroc - Occident, quatre siècles de diplomatie et rapports de force
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Le Maroc fait figure de pionnier en Afrique dans l’établissement de relations diplomatiques avec les puissances européennes depuis les XVIe et XVIIe siècles. Si l’Afrique du Nord passionnait moins les Français et les Anglais que l’Orient, le gouvernement napoléonien et les milieux d’affaires anglais n’ignoraient rien de son importance, car se trouvait là un État.
Royaume millénaire et indépendant, le Maroc était en effet le seul État musulman riverain de la Méditerranée ne dépendant pas de l’Empire ottoman. Dès le XIVe siècle, la France dépêche un consul au Maroc. Avec les Anglais, un traité de commerce est signé en 1783 au même titre que des traités de paix, d’amitié et de commerce. Jusqu’à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les échanges commerciaux s’intensifient entre le Maroc et l’Europe sous la dynastie alaouite. L’Autriche avait aussi des relations privilégiées avec le Maroc, à la suite d’un traité de 1784 tout autant que Madrid qui, après le blocus du port de Cadix par des navires marocains, s’est vue dans l’obligation de signer un traité de paix en 1799. En parallèle, une méfiance s’installait de part et d’autre, faisant jouer les alliances entre royaumes pour se prémunir des invasions. Des représentations consulaires se développent dans les ports de Salé-Rabat, d’Essaouira (Mogador) ainsi qu’à Tanger. Le Maroc dépêche alors des diplomates dans les grandes capitales européennes.
Intervenants :
- Jillali El Adnani - Spécialiste de l'histoire sociale et religieuses ainsi que des questions territoriales, Jillali El Adnani a publié de nombreux articles et ouvrages sur le religieux, l'histoire sociale et culturelle, dont Le Sahara à l'épreuve de la colonisation, (Rabat, Agence du Sud, 2014).
- Nadia Hachimi Alaoui, enseignante-chercheur au Collège Humanités et Sciences Politiques Juridiques et Sociales de l’Université internationale de Rabat (U.I.R) et chercheure associée au Center for Global Studies (Rabat) et au MESOPOLHIS (Université Aix-Marseille- UMR 7064 – CNRS). Ses recherchent portent sur les transformations économiques de l’État au Maroc et sur les modes de gouvernement des territoires, qu’elle a analysés dans sa thèse de doctorat à travers une figure d’autorité, le wali de Région (« Gouverner l’incertitude. Les walis de Casablanca (2001-20015) »). Elle codirige un dossier à paraitre dans Politique Africaine, « Souveraineté économique et lieux du politique au Maroc » (décembre 2023).
Nabil Mouline - Historien et politiste, Nabil Mouline est chercheur au CNRS. Il est l’auteur d’un grand nombre d’études, d’ouvrages et de capsules vidéo, notamment Le Califat imaginaire d'Ahmad al-Mansur. Pouvoir et diplomatie au Maroc au XVIe siècle (PUF, 2009), Les Clercs de l'islam. Autorité religieuse et pouvoir politique en Arabie Saoudite (PUF, 2011), Le Califat : histoire politique de l'islam (Flammarion, 2016), L’Idée de constitution au Maroc (Telquel média/Centre Jacques Berque, 2017), On raconte que : premier manuel virtuel de l’histoire du Maroc (Inshâ’, 2019-2021), Histoire des relations maroco-algériennes I (Aji Tafhm, 2022) et Drapeaux du Maroc : une histoire symbolique (Sochpress/Morocco Narrative, à paraître).
- Modératrice : Fatima El Ouafi, journaliste, L’Économiste.
11h20 - Table ronde 2
Quatre siècles de relations franco-marocaines
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Les relations franco-marocaines datent au moins du traité de Saint-Germain-en-Laye de 1682. De Moulay Ismail à Mohammed VI, les relations particulières entre le Maroc et la France se caractérisent par leur continuité et par la recherche constante d’un équilibre. Les rapports complexes et féconds entre deux vieux États comme le Maroc et la France ne sauraient être appréhendés aujourd’hui sans prendre en compte la densité historique de cette relation multidimensionnelle.
Intervenants :
- Ali Bouabid, consultant en gouvernance institutionnelle et délégué général de la Fondation Abderrahim Bouabid, organe de recherche et d’action sur les questions relatives à la réforme de l'État. Diplômé en droit public et sciences politiques, membre du bureau politique de l’USFP (Union socialiste des forces populaires), il est expert des réformes étatiques, de la gouvernance publique, de la décentralisation et des relations entre le Maroc et l’Union Européenne.
- Christian Cambon, homme politique français, sénateur du Val-de-Marne depuis 2004. Au Sénat, il préside la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées et est le premier vice-président de la délégation parlementaire au renseignement. Il préside le groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc et s’attache à renforcer les liens entre les deux pays.
- Yasmine Chami, historienne, anthropologue et écrivaine franco-marocaine. Agrégée de de sciences sociales, Yasmine Chami étudie les conséquences de la migration entre la France et le Maroc sur les représentations de la maternité et de la filiation. Elle publie un premier roman, Cérémonie, en 1999 et retourne au Maroc en 2001 pour diriger la Villa des Arts de Casablanca. Yasmine Chami fonde également une entreprise de production audiovisuelle qui diffusera à la télévision marocaine des émissions sur la compréhension des enjeux des évolutions de la société. Elle y aborde entre autres les questions liées au patriarcat, à l'éducation, à la place des femmes, à l'argent, la sexualité ou encore la transmission religieuse, questionnant toujours le rapport entre normes et réalités. Elle se consacre à l'enseignement depuis 2011.
- Hubert Védrine - Ministre des Affaires étrangères sous la présidence de Jacques Chirac, Hubert Védrine a longtemps été membre du Parti socialiste français ; il a notamment travaillé auprès Président de la République François Mitterrand en tant que conseiller diplomatique, porte-parole puis Secrétaire Général de l’Élysée. En 1995, Hubert Védrine retourne au Conseil d’État, où il avait été nommé Maître des requêtes en 1986. Expert en géopolitique et en relations internationales, il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur la politique française et internationale et intervient régulièrement dans les médias français sur ces sujets.
- Modérateur : Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction au Figaro.
14h - Table ronde 3
Le partenariat Maroc-Union européenne, un modèle de coopération Nord-Sud
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Par son histoire et sa géographie particulière, le Maroc est aujourd’hui un partenaire incontournable de l’Union Européenne, aux plans stratégique et sécuritaire, dans la lutte contre l’immigration illégale et la lutte contre le terrorisme, sur le plan économique, industriel, énergétique, sanitaire ou agricole, mais aussi sur le plan culturel. L’accession du Maroc au statut avancé auprès de l’UE en 2008 est venue renforcer la coopération spéciale entre le Maroc et l’Europe des 27. Dans un contexte de grands bouleversement géopolitiques mondiaux, l’UE considère aujourd’hui le Maroc comme l’un de ses rares partenaires africains les plus solides tout autant qu’un acteur clé sur lequel s’appuyer dans ses relations avec l’Afrique et dans le monde musulman.
Intervenants :
- Oumama Aouad Lahrech, ancienne ambassadrice du Maroc au Pérou et au Panama. Docteur d’Etat en Lettres ibériques et ibéro-américaines, Oumana Aouad Lahrech est spécialiste du monde hispano-lusophone et ibérique et membre du Conseil supérieur de l’enseignement présidé par sa Majesté le Roi Mohamed VI. Elle est également membre du comité Averroes maroco-espagnol, du comité mixte inter-universitaire maroco-espagnol et de diverses associations et groupes de recherche marocains, espagnols et latino-américains. Elle est par ailleurs coordinatrice du comité mixte maroco-espagnol chargé du projet de l’université des deux rois.
- Karim Emile Bitar, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), professeur associé de relations internationales à l'Université Saint-Joseph (USJ) au Liban et chercheur associé au Geneva Center for Security Policy (GCSP) et à l'Institut Medea à Bruxelles. Karim Emile Bitar est professeur de relations internationales et d'histoire de la pensée politique dans plusieurs grandes écoles françaises et témoigne fréquemment devant les commissions des Affaires étrangères des parlements français et européen. Il fait partie des cofondateurs de « Kulluna Irada », une organisation civique influente au Liban qui se consacre à la réforme politique. Il occupe en outre le poste de vice-président au sein du Cercle des Économistes Arabes.
- Anne Grillo, directrice d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au Quai d’Orsay. Riche de près de trente années de services diplomatiques actifs au ministère des Affaires étrangères, Anne Grillo a exercé différentes responsabilités au sein de l’administration centrale et du réseau diplomatique et consulaire : ambassadrice de France (au Mexique en 2017-2020, puis au Liban en 2020-2023), consule générale de France (Barcelone), ministre conseillère (Rabat), ou encore première secrétaire puis conseillère de coopération et d’action culturelle adjointe (Pékin).
- Miguel Ángel Moratinos, homme politique et diplomate espagnol ayant joué un rôle de premier plan dans la politique étrangère de son pays au cours des dernières décennies. Fin connaisseur du monde arabe, il est nommé conseiller politique à l’ambassade espagnole à Rabat puis devient directeur général de la politique extérieure espagnole pour l’Afrique et le Moyen-Orient en 1993. Il occupe son premier poste d’Ambassadeur en Israël où il œuvre pendant de longues années pour une paix israélo-palestinienne, notamment en tant qu’envoyé spécial de l’Union Européenne au Proche-Orient. De 2004 à 2010, il est Ministre des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération et s’engage pour la construction d’une paix durable et d’un dialogue entre les nations. Depuis janvier 2019 il occupe la fonction de Haut représentant des Nations Unies pour l’Alliance des civilisations.
- Chloé Ridel, militante associative et haute fonctionnaire, présidente de l’association Mieux Voter. Elle est directrice adjointe de l’Institut Rousseau et chargée des questions européennes au sein du conseil scientifique de l’Institut. Diplômée de Sciences Po et de l’ENA, elle est l’auteure D’une guerre à l’autre. L’Europe face à son destin (éd. de L'Aube, 2022).
- Modératrice : Cécile Desjardins, journaliste, rédactrice en chef adjointe, L’Opinion.
15h30 - Table ronde 4
La culture, un outil diplomatique sous-estimé ?
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La culture est à la fois un levier de partage mais aussi de développement, qu’il s’agisse de préserver le patrimoine mondial ou d'imaginer le monde de demain. Les échanges culturels, toutes pratiques et domaines confondus, entre les deux corps de la Méditerranée que sont le Maroc et la France sont si denses qu’ils peuvent se constituer en modèle pour la région. Comment peut-on d’une part sanctuariser ce patrimoine commun et, d’autre part le faire vivre et prospérer à l’appui d’un outil diplomatique afin d'en faire un facteur de stabilisation régionale et de vecteur de progrès ?
Intervenants :
- Nabil Ayouch, réalisateur franco-marocain. Devenu célèbre pour ses films aux sujets sensibles et socialement engagés, il est aujourd’hui reconnu à l’international et a reçu de nombreux prix pour ses réalisations, souvent présentes dans les plus prestigieuses compétitions comme le Festival de Cannes ou les Oscars, dont il est membre de l’Académie. Plus récemment, son film Haut et Fort est le premier film marocain hors documentaire à concourir pour la Palme d’or. Grâce à sa structure « Meda Films Developpement » il accompagne les scénaristes et producteurs de dix pays sud-méditerranéens dans le développement de leurs projets.
- Fatym Layachi, metteure en scène et chroniqueuse franco-marocaine, notamment connue pour son rôle dans le film Marock en 2005. Parmi les actrices les plus influentes du Royaume, elle commence sa carrière à 17 ans avec Une histoire d’amour d’Hakim Noury. Elle se lance dans le monde de la mise en scène en 2012 avec sa pièce Je dis non et signe aujourd’hui plusieurs chroniques dans Le Monde ou TelQuel, pour lequel elle écrit une chronique hebdomadaire.
Richard Ramos, homme politique français, député de la 3e circonscription du Loiret depuis 2017. Richard Ramos est membre de la commission des Affaires économiques et joue un rôle essentiel en tant que vice-président du groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc. Il est également membre du groupe d’étude Cinéma et production audiovisuelle et travaille activement sur la notion de diplomatie culinaire.
Bastien Varoutsikos, archéologue, spécialiste du patrimoine culturel en zone de conflit, directeur de la stratégie à la Fondation ALIPH. Bastien Varoutsikos obtient son PhD en anthropologie à l'université Harvard en 2015 avant de prendre les rennes de la stratégie patrimoine culturel de l'ONG Turquoise Mountain en Afghanistan. Il devient par la suite directeur du développement de la Société Iconem et y met en œuvre des projets de documentation et de conservation du patrimoine à travers le Moyen-Orient et le Sahel. Il publie ses recherches à travers une quinzaine d'articles, explorant les thèmes du patrimoine culturel, diplomatie, nouvelles technologies et éthique
Modératrice : Frédérique Mehdi, directrice du service des Actions culturelles à l'Institut du monde arabe.
16h30 - Table ronde 5
La nouvelle économie, moteur d'une nouvelle coopération ?
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À l’heure de la dématérialisation de l’économie et alors que l’innovation s’accélère, les tensions politiques et sociales s’imposent comme une réalité. En Europe, la réaffirmation du contrôle des États dans la régulation numérique modifie rapidement le paysage du cyberespace et le processus de mondialisation. En même temps, plus au sud, cette 4e révolution industrielle offre aux pays émergents comme le Maroc une fenêtre idéale pour faire leur « leapfrog » technologique et industriel. Comment l’Europe et la France peuvent-elles s’associer pour concevoir ensemble les activités économiques de demain, notamment dans le secteur de la santé, de l'énergie et de l’éducation ?
Intervenants :
- Karim Ait Talb, directeur général délégué du groupe agro-industriel panafricain Advens-Geocoton. À l’occasion du One Planet Summit organisé à l'Élysée en janvier 2021, Karim Ait Talb structure une coalition multilatérale, IAM Africa, rassemblant des acteurs publics et privés des deux rives de la Méditerranée, pour développer des projets agricoles structurants dans la bande sahélienne. En 2022, il est à l’origine d’ALFA, un groupement de plus de 100 entreprises agricoles françaises présentes en Afrique. Il préside également une délégation du Medef International composée de 32 entreprises françaises du secteur agricole.
- Ismael Belkhayat, l’une des principales figures de la nouvelle économie au Maroc. Ancien consultant au Boston Consulting Group (BCG), il enchaîne les créations de start-up avec succès comme la plateforme VotreChauffeur.ma ou le site spécialisé dans l’immobilier Sarouty.ma. En 2020, il fonde Chari, une plateforme d’e-commerce qui propose aux épiciers de quartier la numérisation de leurs approvisionnements. Accompagnés par les accélérateurs américain Y Combinator et français Station F, la start-up a déjà levé 15 millions de dollars.
Mathieu de Fayet, directeur technologique et entrepreneur. Il a passé plus de dix ans à San Francisco en tant que membre de l'équipe fondatrice et dirigeante de Niantic, créateur de Pokémon GO. Il fut également directeur du pôle développement et partenariat chez Google et est actuellement directeur de l'innovation et de la croissance chez Superblue, une entreprise leader dans le domaine de l'art immersif.
- Anne-Catherine Husson-Traoré, directrice générale de Novethic, l’accélérateur de transformation durable du Groupe Caisse des Dépôts qu’elle a cofondé. Journaliste aux multiples casquettes, elle se passionne pour la finance durable en 2001 et s’attache depuis lors à répondre à la question : comment accélérer la mutation du secteur financier et des entreprises vers une plus grande responsabilité sociale et environnementale ? Elle est aujourd’hui l’une des voix emblématiques d'une finance responsable qui se transforme, et qu'elle porte en France et à l’étranger.
- Loïc Jaegert-Huber, à la tête de la direction générale d’ENGIE Afrique du Nord. Il exerce dans un premier temps comme consultant en stratégie et management, puis comme professeur et directeur des relations institutionnelles sur le campus Afrique de l’ESSEC Business School. Il rejoint ENGIE en 2009 et travaille dans plusieurs entités, dont ENGIE Asie-Pacifique, ENGIE LNG Supply et GRDF. Il rejoint ensuite Storengy où il occupe les postes de directeur de Storengy International, de Business Developer UK, BeDeLux & Chine, puis de directeur de cabinet, marketing et communication.
- Modératrice : Amina Zakhnouf, cofondatrice de l’association Je m'engage pour l'Afrique.
17h30 - Table ronde 6
Défis globaux, construire un plaidoyer commun
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Dans ce moment géopolitique et environnemental inédit, les deux rives de la Méditerranée se trouvent à un moment clé de leur histoire. Comment saisir ce contexte pour engager des actions concertées et répondre aux défis sanitaires, environnementaux et sécuritaires d’aujourd’hui et prévenir les risques de demain ?
Intervenants :
- Philippe Douste-Blazy, homme politique français ayant notamment occupé les postes de ministre délégué à la Santé, ministre de la Culture et ministre des Affaires étrangères. Reconnu pour son engagement dans le domaine de la santé mondiale, Philippe Douste-Blazy est par ailleurs commissaire général de l'Agence française de développement, sous-secrétaire général des Nations unies et conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies sur les innovations en matière de financement du développement.
- Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France et co-fondatrice de Sea Shepherd Origins. Franco-marocaine, elle obtient à l’âge de 24 ans un Master en Sciences de l’Environnement, spécialisation Conservation de la Biodiversité, à l’Université Pierre et Marie Curie à Paris. En 2005, elle rencontre le capitaine Paul Watson à Paris et cofonde Sea Shepherd France en 2006, après une première campagne en Antarctique. Elle préside Sea Shepherd France depuis 2008 et a mené et/ou participé à près de 30 campagnes nationales et internationales. Elle est également coscénariste pour l'équipe de Jacques Perrin qui travaille à l'élaboration d'un long métrage sur la genèse de Sea Shepherd pour le grand écran.
- Hans Kribbe, expert en politique internationale, cofondateur du Brussels Institute for Geopolitics (BIG), associé fondateur du cabinet de conseil Shearwater Global basé à Londres. Il est l'auteur de The Strongmen (Agenda Publinshing, 2020), qui interroge sur la place de l’UE à l’ère des autocrates. Au cours de sa carrière, il a pu conseiller plusieurs personnalités politiques européennes et gouvernements d’Europe de l’Est et du Moyen-Orient, notamment sur les politiques industrielles, l’économie numérique, les droits de propriété intellectuelle ou encore les stratégies d'investissement étranger et le commerce.
- Michael Shurkin, politologue américain. Il est directeur des programmes mondiaux de 14 North Strategies, fondateur et président de Shurbros Global Strategies et Senior Fellow de l’Altlantic Council. Expert des problématiques de sécurité en Afrique de l'Ouest et des stratégies de défense européennes et américaines, il a aussi travaillé pendant cinq ans pour le compte de la CIA.
- Najat Vallaud-Belkacem, femme politique franco-marocaine, ancienne ministre de l'Éducation nationale sous la présidence de François Hollande. Porte-parole de la campagne présidentielle du candidat socialiste en 2012, elle est nommée ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, avant d’être nommée ministre des Droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des Sports dans le gouvernement de Manuel Valls. En août 2014, elle devient la première femme de l'histoire de la République à être nommée ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. En 2020, elle prend la direction française de l’ONG ONE, qui lutte contre l'extrême pauvreté et les maladies évitables dans le monde, et, depuis 2022, elle préside France terre d'asile.
- Modérateur : Ulysse Gosset, journaliste français et éditorialiste international sur BFM TV
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