Carte blanche à Habibitch

Autour de cet événement

Dans le cadre de l’exposition « Habibi, les révolutions de l'amour », l'Institut du monde arabe confie une carte blanche à l’artiste-activiste franco-algérienne Habibitch. Elle convie à se produire, au sein de l’exposition, des artistes issu.e.s des arts visuels, de la performance ou de la danse pour prolonger l’expérience des « révolutions de l’amour » les jeudi 16 février et 2 mars 2023.

Le corps et la danse sont les instruments premiers de Habibitch, figure de proue de la scène queer nord-africaine qui fait de chacune de ses performances un manifeste contre les assignations générées par les normes sociales en vigueur – qu’elles soient physiques, sexuelles, de genre, de provenance, d’identité de quelle que nature qu’elle soit.

Pour cette première carte blanche, elle invite Yanis Khelifa, Eli El Sultan, Ariana et se produira elle-même - sans exclure des invité.es suprise !

Avec :

Habibitch

Au croisement de plusieurs disciplines et identités, Habibitch est une artiste-activiste queer femme née en Algérie et basée à Paris, se construisant une pratique artistique aussi éveillée que sa politique. Utilisant des espaces allant de la scène ballroom à des festivals féministes/queers ou des lieux institutionnels, les performances et prise de parole d’Habibitch sont toujours intersectionnelles, décolonisant le dancefloor partout où elle passe.

Yanis Khelifa - également connu sous le pseudonyme Yanou Ninja-, danseur basé à Paris. Habitué des créations, il participe depuis bientôt dix ans à des balls en France et à l’étranger.
Il tire de son expérience dans la mode (Vogue, Hermès, Valentino, Adidas, Vivienne Westwood,..), sur les plateaux télé (The voice, NRJ Music awards, le Quotidien, Eurovision, Dicaire show,..), dans des clubs et théâtres ainsi que de la scène des battles et des balls une danse singulière.
Son dernier solo “Prequel” est un mélange de Voguing et de Popping où le corps se déchire entre grâce et dysfonctionnement. Ce solo est aussi une introduction à son dernier spectacle “Bugging”.

Eli El Sultan, performeur né au Liban. Il danse le Boléro de Béjart lors d'une tournée au Moyen-Orient avant d’arriver à Paris où il étudie l’art thérapie et soigne le corps par la danse, ce qui ajoute à son expression corporelle une dimension organique. Il interprète la femme dans ses luttes et l’homme dans son vécu. Ses performances, sensuelles, évoluent vers une véritable transe.

... et la vogueuse Ariana.