Serge Boccara retourne à La Goulette, port de Tunisie, avec sa femme, en quête de ses racines...
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Séance unique :
*Albert Samama-Chikli, ce merveilleux fou filmant avec ses drôles de machines de Mahmoud Ben Mahmoud, France, documentaire, 1995, 30’
* Villa Jasmin de Férid Boughedir, France, fiction, 2009, 90’
En partenariat avec le Festival Ciné-« Tunes » des films Judéo-tunisiens
Dans le cadre de l’exposition Juifs d’Orient
France, fiction, 2009, 90’
Scénario : Luc Béraud avec la participation de Férid Boughedir, d’après Villa Jasmin de Serge Moati
Image : Carlo Varini
Son : Hechmi Joulak
Montage : Pascale Chavance
Musique : Charles Court
Costumes : Adrienne Ghenassia
Décors : Taoufik Béhi
Interprètes : : Clement Sibony Arnaud Giovaninetti, Elsa Mollien, Judith Davis, Raouf Ben Amor, Fatma Ben Saïdane, Georges Tibi, Lisa Seror, Jacqueline Bismuth
Producteur : Image et compagnie , Arte, France 3 cinéma
Synopsis
Tunis, années 80. Alors que le jeune Serge Boccara et sa femme attendent leur premier enfant, il éprouve le besoin de lui montrer son pays natal, la Tunisie, qu’il a quittée vingt ans plus tôt pour la France, à la mort de ses parents. Enivré par l’odeur du jasmin, il déambule dans les rues de Tunis et se replonge dans le passé familial qu’il fait revivre : la rencontre de son père et de sa mère, tous deux juifs sépharades d’origines différentes, leur ascension à Tunis, au sein de la haute communauté juive « livournaise » de culture italienne, l’engagement précoce du père, journaliste socialiste, emprisonné par les autorités coloniales pour son engagement en faveur de l’indépendance tunisienne, mais aussi l’occupation allemande de la Tunisie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
Né en 1944 à Hammam-Lif (Tunisie), Férid Boughedir fait carrière à la fois comme critique, théoricien et historien de cinéma ainsi que comme réalisateur. Il est professeur à l’Université de Tunis. Il est aussi auteur de nombreux ouvrages sur les Cinémas africains et arabes.
Sa carrière de cinéaste débute avec deux longs métrages documentaires sur les nouveaux cinémas issus d’Afrique et du monde arabe, Caméra d’Afrique (1983) et Caméra arabe (1987), projetés en Sélection Officielle à Cannes.
En 1990, il réalise son premier long métrage de fiction, Halfaouine : l’enfant des Terrasses, qui demeure à ce jour le film Tunisien le plus vu en Tunisie et dans le monde. Ce film est suivi de Un été à La Goulette (1996), Villa Jasmin (2008), et Zizou (Parfum de printemps) (2016).
Successivement nommé membre des Jurys officiels de Cannes, Berlin et Venise, il a été Directeur des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) à Tunis, où il avait remporté le Tanit d’Or pour Halfaouine.