Terminé
20 avril 2018

Soirée cinéma

Danielle Arbid / Valérie Urréa / Hind Meddeb

Cette soirée cinéma dédiée aux corps dansants propose 3 démarches :
La Street dance, le corps empêché et l’électro-chaâbi.

  • Le Feu au cœur, Danielle Arbid

Documentaire, France, 2017, 8’ 38

© OnP / Les Films Pelléas

 

Synopsis :

Par miracle, un jour d’automne au CENTQUATRE-PARIS, dix danseurs sont venus montrer ce qu’ils savaient faire lors d’un événement initié par Boris Charmatz. Ils affichaient un esprit exalté, un optimisme intransigeant, leurs 15 ans, avec des références sophistiquées de la Street dance…

« Croire plus que jamais dans son étoile et dans sa force. Vouloir affronter l’adversité par la vitalité. Avoir 15 ans et le désir ardent de rejoindre une dynamique, de la ramener… C’est cet esprit exalté que j’ai filmé chez ces dix jeunes danseurs »
Danielle Arbid

 

Biographie :

Née à Beyrouth, Danielle Arbid réalise des films depuis 1997. Sélectionnés par de nombreux festivals en France et dans le monde (Cannes, Toronto, New York film festival, San Francisco, Locarno, Pusan, Tokyo, etc.), ses films fictions ou documentaires ont reçu des dizaines de récompenses prestigieuses dont le prix Albert Londres pour Seule avec la guerre en 2001, le Léopard d’Or pour Conversations de salon 1-2-3 au festival de Locarno en 2004 et la Villa Médicis hors les murs pour Aux Frontières. Ses deux longs-métrages Dans les champs de bataille et Un homme perdu ont été sélectionnés à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes en 2004 et en 2007 ainsi que dans une trentaine de festivals, récoltant de nombreux prix, dont le prix Europa de la Quinzaine des réalisateurs et le Grand prix de Milan.

Un film à découvrir à partir du 21 février 2018 sur la 3e Scène de l’Opéra national de Paris 

  • Manta, Valérie Urréa

Danse, France, 2012, 8’ 38

© Laurent Philippe

Synopsis :

Avec Manta, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux posent la question sensible de la féminité et de la liberté des femmes arabes, à travers un spectacle à la fois intime et universel.

Héla Fattoumi revêt, le temps d’un solo, le hijab, pour retrouver les sensations de son enfance, lorsqu’elle jouait avec le safsari, le voile blanc des femmes de son pays. Elle interroge ainsi le lien entre ses racines et son identité de femme émancipée. Manta est le fruit d'une rencontre approfondie entre les artistes chorégraphiques et celle de l'image qu'est Valérie Urréa.

Biographie :

Valérie Urréa affirme dès 1987 son engouement pour les arts visuels et le spectacle vivant. Documentaires, captations, fictions, de Bruit Blanc à L’Homme qui danse, ses films principalement coproduits par ARTE, interrogent tous des sujets aussi sensibles que l’autisme, la masculinité, ou les questions de la race, à travers des visions artistiques. Valérie Urréa est aujourd'hui très concernée par les questions de la représentation du corps dans le monde arabe en mouvement. Parallèlement, elle a enseigné plusieurs années les relations entre images et spectacle vivant à l’Ecole de cinéma de Marrakech (l'ESAV).

  • Électro - Chaâbi, Hind Meddeb 

Documentaire, France, 2013, 76’ 00

© Hind Meddeb

Synopsis :

Dans les bidonvilles du Caire, la jeunesse danse au son de l’électro chaâbi, une nouvelle musique qui mélange chanson populaire, beats électro et freestyles scandés à la manière du rap.

L’idée : fusionner les sons et les styles de manière chaotique. Un seul mot d’ordre : foutre le bordel !

Victime de la corruption et de la ségrégation sociale, la jeunesse des quartiers populaires exorcise en faisant la fête. Libération des corps et d’une parole refoulée, transgression des tabous religieux, bien plus qu’un simple phénomène musical, l’électro-chaâbi est un exutoire salutaire pour une jeunesse brimée par les interdits que la société égyptienne lui impose.

Biographie :

Citoyenne des deux rives, Hind Meddeb se sent chez elle de part et d’autre de la Méditerranée. Cette dualité donne à son regard une mobilité qui défait les préjugés et les a priori. Ses films au Maroc, en Tunisie, en Egypte et au Liban nous révèlent des situations toujours plus complexes que les stéréotypes qui les figent.

Son premier documentaire De Casa au paradis retrace le destin de 14 kamikazes marocains issus du quartier populaire de Sidi Moumen dans la banlieue de Casablanca.

Dans le cadre du Printemps de la danse arabe

À l’initiative de l’Institut du monde arabe, plusieurs théâtres se sont unis pour programmer ensemble le premier festival de danse arabe à Paris : Chaillot – Théâtre national de la Danse, l’Atelier de Paris – CDCN / Festival JUNE EVENTS, le CND Centre national de la danse et le CENTQUATRE-PARIS.

L’enjeu du Printemps de la danse arabe est de programmer ensemble des spectacles de danse et des résidences, d’organiser des tables rondes sur le thème du corps comme forme d’expression artistique et citoyenne, et de programmer du cinéma, l’ensemble de cette programmation étant en lien avec le monde arabe de façon très large, en tissant des liens verticaux et horizontaux à tous niveaux.

 

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