Les Juifs et le plus long baiser de l’histoire
de Frédérique Cifuentes Morgan
La rencontre du Nil bleu et du Nil blanc se dénomme « le baiser le plus long de l’histoire ». C’est ici que l’histoire des juifs du Soudan commence avec huit familles juives vivant sous domination ottomane et égyptienne. En 1977, une délégation juive part au Soudan pour transférer les corps du cimetière juif et les Torahs de la synagogue de Khartoum vers Jérusalem via Genève...
Dans le cadre de l’exposition Juifs d’Orient
Royaume-Uni, documentaire, 2010, 80’
Son : Tobi Lustigman, Earth Works Studio
Musique : Avivit Caspi
Montage : Frédérique Cifuentes Morgan, Sias Wilson
Producteur : Frédérique Cifuentes Morgan
Synopsis
La rencontre du Nil bleu et du Nil blanc se dénomme « le baiser le plus long de l’histoire ». C’est ici que l’histoire des juifs du Soudan commence avec huit familles juives vivant sous domination ottomane et égyptienne. En 1977, une délégation juive part au Soudan pour une mission très spéciale : transférer les corps du cimetière juif et les Torahs de la synagogue de Khartoum vers Jérusalem via Genève. Ce film dévoile la mystérieuse histoire de cette opération de sauvetage et ses origines. En 1945, la communauté juive du Soudan compte 1.000 personnes. Il n’en reste plus aucune aujourd’hui.
Ce documentaire se partage entre le Soudan, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suisse et Israël, en suivant le destin d’une des plus énigmatique communauté juive. Il met en lumière des faits historiques méconnus et diffuse un message universel où des individus sont prêts à tout pour sauver et transmettre leur héritage culturel.
Biographie
Née en France en 1973, Frédérique Cifuentes obtient une maîtrise d’anthropologie à Nanterre Paris-X. Puis elle étudie le photojournalisme au London College of Printing. Depuis 2002, elle réalise plusieurs reportages sur la société soudanaise, publiés et exposés au Soudan, en Syrie, en France et en Angleterre. Son travail a été également exposé en 2005 en Chine et au Japon lors de la World Expo au pavillon des Nations Unies. Lauréate d’une bourse d’étude de la CEDEJ en 2003 et récompensée par le 3ème prix du Humanity Photo Award en 2004, elle partage son activité professionnelle entre des commandes commerciales, des publications pour magazines et des projets documentaires, dont le dernier porte sur les festivals soufis au Soudan. En 2008, elle réalise un portrait du cinéaste et producteur soudanais Gadalla Gubara (1920-2008), Cinema in Sudan: Conversations with Gadalla Gubara.