Alors que les propos d’acteurs de la société civile algérienne se mêlent aux images d’archives des soulèvements qui ont circulé sur les réseaux sociaux depuis 2011, l’essence du mouvement social en Algérie se dévoile pleinement dans ce documentaire. C’est un puissant désir de liberté, de dialogue et de paix qui s’exprime au travers de ces témoignages exclusifs et de ces paroles fortes et directes.
En partenariat avec le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO)
Algérie, documentaire, 2017, 75’
Scénario : Bahia Bencheikh-El-Fegoun
Image : Nasser Medjkane
Son : Moncef Taleb
Montage : Caroline Detournay, Sonia Ahnou, Bahia Bencheikh-El-Fegoun
Musique : Erik Truffaz Quartet
Producteur : Allers Retours Films
Synopsis
Le film propose un croisement d’entretiens avec des acteurs de la société civile algérienne et des images d’archives ayant circulé sur les réseaux sociaux autour des mouvements de contestation depuis 2011. Témoignages exclusifs, paroles directes et fortes exprimant un puissant désir de liberté, de dialogue et de paix. Pour une meilleure connaissance du mouvement social en Algérie, de sa nature et de son fonctionnement au-delà du cliché de casseurs qu’on voudrait bien coller aux manifestants.
Biographie
Née en 1977 à Constantine, Bahia Bencheikh El-Fegoun vit à Alger. Géologue de formation, elle intègre le milieu du cinéma en 2003. Après cinq ans d’activités comme technicienne et assistante sur plusieurs coproductions, elle suit, en 2008, un stage d’écriture documentaire aux ateliers Varan à Paris et intègre dans la foulée les ateliers Bejaïa Doc où elle signe son premier court métrage C’est à Constantine.
Elle s’attache, dans son oeuvre, à réinstaurer l’individu au centre d’une société qui semble pourtant l’oublier. Au cœur des questions politiques et sociales contemporaines, son œuvre interroge la déshumanisation des débats et offre une nouvelle réponse, plus intime, à l’évolution des sociétés.
Inscrites dans la programmation du « Territoire de la Tendresse Subversive », ses œuvres H’na Barra (2014) et Fragments de rêves (2017) donnent à voir différentes formes de contestations dans la quête éternelle de l’égalité.