Terminé
17 avril 2022

La Douce France de Rachid

de Farid Haroud

La France de Rachid Taha se raconte comme un voyage. Le voyage d’un jeune immigré maghrébin des années 70 promis à une vie d’ouvrier, mais qui a construit une existence d’artiste majeur, mondialement reconnu...

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Nuit du Ramadan Rachid Taha

France, documentaire, 2019, 52’ 

Scénario : Farid Haroud 
Image : Jean-Marc Nouck-Nouck 
Son : Wilfried Wagner 
Montage : Wilfried Wagner 
Musique : Jérôme Savy, Hakim Hamadouche 

Producteur : JPL Productions, France 3 Auvergne Rhône-Alpes

 

Synopsis

La France de Rachid Taha se raconte comme un voyage. Le voyage d’un jeune immigré maghrébin des années 70 promis à une vie d’ouvrier, mais qui a construit une existence d’artiste majeur, mondialement reconnu. Pour ce périple, il nous faut un bagage mince, pareil à ceux des exilés. Une petite valise sera notre guide tout au long du film. Elle déambulera à un poignet, sur la banquette d’une voiture ou d’un train. Quand on l’ouvrira, on découvrira que c’est un tourne-disque sur batterie. Un vinyle posé sur le plateau, le contact de l’aiguille, un craquement sonore et Rachid Taha sera là, bien vivant. Avec lui, on va ainsi voyager un peu partout, dans Lyon, la ville qui l’a vu se construire avec le groupe « Carte de séjour », mais aussi à Paris, à Londres et ailleurs. Sa Douce France, empruntée à Charles Trenet, baignera nos rencontres avec ceux qui l’ont connu et avec ceux qu’il a inspirés. Une valise, un Rachid, une France et le voyage est lancé, comme une quête de liberté. 

Biographie

Journaliste, auteur et réalisateur, Farid Haroud a signé plus d’une dizaine de documentaires. Il débute sa carrière avec Fils de harki, un 26 minutes dont le titre fait écho aux insultes envoyées entre gosses d’Algérie dans les cours d’école françaises. Le film est diffusé sur France 3 en 1998.  
Quatre ans et deux films plus tard, il réalise Le Mouchoir de mon père. Ce dernier s’inscrit dans la continuité du premier. Farid y sonde une nouvelle fois la mémoire familiale pour en faire émerger une mémoire collective.  
En 2004, il réalise La Belle équipe pour France 3, qui traite de l’intégration et de la revendication des origines à travers le sport, et en particulier le football. Le ballon rond deviendra une thématique récurrente pour aborder la diversité et les rapports de forces qui se jouent en France. La hiérarchie sociale au football se retrouve également dans les inégalités hommes/ femmes, elle y est illustrée dans Un vrai sport de gonzesses. Voir si le cœur de la ville, portraits des diversités lyonnaises est son dernier projet. 

En partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)