Pierre Nivel a 17 ans lorsqu’il quitte l’Algérie ravagée par la guerre d’indépendance. Il laisse derrière lui, non seulement le pays de son enfance mais aussi son premier amour : Leïla. Trente ans plus tard, elle lui demande son aide. Pierre décide de répondre à cet appel et revient sur les traces de son passé dans l’Algérie d’aujourd’hui.
Week-end consacré à Alexandre Arcady
Dans le cadre des expositions « Juifs d’Orient » et « Raymond Depardon/ Kamel Daoud. Son œil dans ma main. Algérie 1961-2019 »
Là-bas… mon pays de Alexandre Arcady
France, fiction, 2000, 114’
Scénario : Alexandre Arcady, Antoine Lacomblez
Image : Robert Alazraki
Son : Dominique Levert
Montage : Joel Van Effenterre
Décors : Tony Egry
Musique : Philippe Sarde
Interprètes : Antoine De Caunes, Nozha Khouadra, Samy Naceri, Said Amadis, Mathilda May, Wadeck Stanczak, Elsa Zylberstein.
Producteur : Robert Benmussa, Alexandre Arcady
Synopsis
Pierre Nivel a 17 ans lorsqu’il quitte l’Algérie ravagée par la guerre d’indépendance. Il laisse derrière lui, non seulement le pays de son enfance mais aussi son premier amour : Leïla. Trente ans plus tard, elle lui demande son aide. Pierre décide de répondre à cet appel et revient sur les traces de son passé dans l’Algérie d’aujourd’hui.
Biographie
Alexandre Arcady a 13 ans lorsqu’il quitte l’Algérie, devenue indépendante, pour la France. En tant que cinéaste, il s’attachera à dépeindre cet exil ainsi que la communauté juive dont il est issu dans Le Grand Carnaval (1983) et Là-bas… mon pays (1999). À 22 ans, Alexandre Arcady débute une carrière de comédien en apparaissant dans une série télé intitulée La Cravache d’or, pour devenir par la suite directeur du théâtre de Suresnes. Il aborde le cinéma en 1977 en produisant le premier film de sa compagne Diane Kurys, Diabolo menthe. L’année suivante, il passe à la réalisation avec Le Coup de sirocco – les premiers pas des « Pieds-Noirs » en France – qui donne le ton de nombre de ses films.
Attaché au cinéma de genre américain, il lui rend hommage, tout en y intégrant des thématiques personnelles (la judéité, la famille, la Shoah), à travers le diptyque mafieux Le Grand Pardon / Le Grand Pardon II (1982 et 1992), la comédie policière Hold-up (1985), le polar L’Union sacrée (1989), ainsi que les thrillers K (1997) et Entre chiens et loups (2002). Il signe également la réalisation de Dernier été à Tanger (1987) et Pour Sacha (1991), deux films salués par la critique, avant de s’aventurer avec plus ou moins de succès sur le terrain de la comédie (Dis-moi oui, Mariage mixte et Tu peux garder un secret).
Après cette série de films au ton relativement léger, Alexandre Arcady tourne un long métrage plus sombre : Comme les 5 doigts de la main (2009). Pour cette histoire concernant la vengeance d’une fratrie de 5 frères, il réunit à l’écran Vincent Elbaz, Pascal Elbé et Eric Caravaca. Le premier rôle est tenu par Patrick Bruel, qui collabore ainsi pour la cinquième fois avec le cinéaste. Après la noirceur de son film précédent, Alexandre Arcady change sensiblement de registre, en adaptant le best-seller de Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit (2011). Le cinéaste met en scène une histoire d’amour se déroulant en Algérie dans les années 30, sur fond de conflits qui bouleversent le pays. Le film réunit à l’écran Vincent Perez et Anne Parillaud, aux côtés d’acteurs moins connus et débutants. 24 jours, la vérité sur l’affaire Ilan Halimi (2014) est son dernier film.