En 2020, Leïla Mendez, du groupe de chants séfarades Yaïa, rencontre l'une des dernières personnes encore en vie à avoir le judéo-espagnol comme langue maternelle : Annette Cabelli, originaire de Thessalonique. Le groupe compose dès lors un univers musical pour entrer en dialogue avec le témoignage filmé de cette femme au destin dense et chahuté.
Entre film documentaire, chansons « atmosphériques » et poèmes en ladino, c'est toute l’histoire du peuple juif séfarade au XXe siècle que nous raconte « Annette de mare a hija ».
En juin 2020 Leïla Mendez du groupe Yaïa rencontre Annette Cabelli-Florentin, 95 ans, rescapée d’Auschwitz, une des dernières personnes vivantes dont la langue maternelle est le judéo-espagnol. La volonté initiale est de recueillir des brides de cette culture séfarade qui compose l’essentiel du répertoire de Yaïa. L’entretien est filmé. Bouleversée par cette rencontre, Leïla, rejointe par Yaïa, décide de partager ce moment en imaginant un concert-témoignage qui mêlerait le récit filmé d’Annette Florentin-Cabelli aux romances « ladino-électriques » du groupe. Le voici : il raconte l’histoire du peuple juif séfarade au XXe siècle.
Le groupe Yaïa voit le jour fin 2013 avec la rencontre de quatre musiciens pour reprendre et explorer les chants judéo-espagnols. Ces chants du temps de l’exil des juifs le long de la Méditerranée datent de la fin du XIXe siècle et sont le résultat d’un métissage kaléidoscopique au cours de leurs voyages.
Les musiciens de Yaïa arrangement et composent de façon moderne, électrique et déjantée ce répertoire profane de la culture séfarade ; non comme les gardiens du temple mais comme les passeurs d’une musique toujours en mouvement.
Direction artistique Leila Mendez
Images documentaire Raphael Pillosio
Regard extérieur Rama Grinberg
Collaboration artistique Rama Grinberg et Raphael Pillosio
Avec les musiques de Yaïa
Michel Taïeb guitares / et percussions / composition / arrangements
Michel Schick clarinette, saxophone, ukulélé / arrangements
Jean Laurent Cayzac contrebasse, basse électrique / arrangements
Leïla Mendez chant et composition
Création son et technique Nicolas Delbart
Lumières Bruno Brinas
Administration de production Carine Hily
Production Mon Grand L’Ombre
Ce spectacle a été financé par La Région Ile de France et a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
En partenariat avec le festival Jazz n'Klezmer
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