Une grâce incomparable, une sensibilité à fleur de peau, une voix chaude et enveloppante : le temps d’un concert, la langue arabe se fait femme, avec le vibrant hommage rendu par Yolla Khalifé à des poétesses arabes, mais aussi persanes et afghanes, traduites en arabe. Au lendemain de la célébration par l’UNESCO et l’IMA de la « Journée internationale de la langue arabe », ces poèmes mis en musique viennent révéler toute la subtilité d’un Orient aux accents singuliers, en dialogue avec l’Occident. Un métissage somptueux, au service d’une langue ancestrale mais d’une étonnante modernité.
Née à Jezzine au Liban, Yolla Khalifé s’éprend dès l’enfance de musique et de chanson, inspirée à la fois par les chants religieux et la musique des fêtes libanaises. Elle participe, en 1977, à la création de l’ensemble Al Mayadeen avec son mari, le compositeur et musicien Marcel Khalifé. Avec cet ensemble, elle se produit dans les salles et festivals du monde entier, en tant que chanteuse soliste et choriste. Parallèlement, Yolla Khalifé mène une carrière solo depuis quelques années, faisant dialoguer poésie arabe et arrangements métissés. Son troisième album Hawak est sorti en 2015, après Aah (2011) et Aah…Aah (2013). Pour cette représentation à l’IMA, elle sera accompagnée de ses fils Rami Khalifé (piano) et Bachar Khalifé (percussions), ainsi que d’Ismail Lumanovski (clarinette), de Vasko Dukovski (clarinette basse) et d’Aleksandar Petrov (tapan).
avec la participation du Centre de Langue et de Civilisation arabes de l’IMA
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