Entre héritage oriental et influences occidentales, une exploration musicale de l’ode aux femmes de Mahmoud Darwich.
Après l’électro-pop Aräbology (2009), avec la collaboration de Mirwais, et après son premier album solo, Ya Nass (2013), produit par Marc Collin (album qui sera enrichi par cinq nouveaux titres, dont « Hal », qu'elle interprète dans le film de Jim Jarmusch Only Lovers Left Alive, sorti en 2014), Yasmine a poursuivi son exploration musicale avec Al Jamilat (2017) – « Les magnifiques », au féminin –, suivi de Jamilat Reprise (album de remixes sorti en juin 2018) dont le titre est emprunté à un poème éponyme, ode à la femme de Mahmoud Darwich ; elle y interroge le monde arabe et les mutations qui y sont à l'œuvre.
Yasmine a été l'une des premières artistes proche-orientales à s'approprier les codes de la musique indie. Au sein du groupe Soapkills comme en solo, elle allie à merveille héritage oriental et musique électronique, folk et pop actuelle.
Cette nomade a vécu dans une demi-douzaine de pays, en immersion dans des cultures diverses. Il n'est donc pas surprenant que la création d’Al Jamilat ait pris la forme d'un voyage durant lequel elle a collecté des sons et des idées des différents pays parcourus. Voilà qui n'a pas manqué d'enrichir encore son univers musical et la dimension sociopolitique dans ses textes. Pour l’enregistrement, elle a ensuite collaboré avec les producteurs britanniques Luke Smith (Foals, Depeche Mode, Lily Allen) et Leo Abrahams (Brian Eno, Carl Barât, Regina Spektor).
En tournée depuis 2017 avec son groupe sur quatre continents, elle envoûte les publics de scènes prestigieuses et festivals.
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