Les Rencontres littéraires de l'IMA, c'est un rendez-vous pour faire connaître et entendre les auteurs venant ou parlant du monde arabe.
Cette semaine, rendez-vous avec Nina Bouraoui pour ses deux derniers romans : Grand seigneur et Le Désir d'un roman sans fin (Éd. JC Lattès).
Les rencontres littéraires de l'IMA, c 'est une heure avec un(e) auteur, en dialogue avec un(e) journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne).
Patrice Normand
Née en 1967, Nina Bouraoui est romancière. Elle est notamment l’auteur de La Voyeuse interdite (prix du Livre Inter 1991), Mes mauvaises pensées (prix Renaudot 2005), et plus récemment Tous les hommes désirent naturellement savoir (Lattès, 2018) et Otages (Lattès, 2020, prix Anaïs Nin).
À la mort de son père, Nina Bouraoui se tourne vers l’écriture pour le retrouver. Grand seigneur est un hommage à son père : le récit de ses derniers jours en soins palliatifs s’entremêle à ses souvenirs. C’est un roman d’une grande intensité sur l’exil, l’identité, la transmission et l’amour.
Il y a l’œuvre romanesque de Nina Bouraoui, depuis son premier roman publié en 1991 La voyeuse interdite jusqu’à Grand Seigneur. Et il y a tous ces écrits : longs portraits, nouvelles, chroniques, parus dans la presse ou publiés entre 1992 et 2022, qui sont une œuvre à part entière, qui pourraient se lire comme un roman, ce roman sans fin qui dit la vie, ses arrêts, ses vitesses, ses errances, et qui livrent en creux un portrait magnifique de l’auteure, de ses quêtes, de ses obsessions magnifiques.
Mohammed Aïssaoui est journaliste au Figaro littéraire et membre du prix Renaudot. Il est notamment l'auteur aux éditions Gallimard de L'Affaire de l'esclave Furcy (prix Renaudot essai 2010), L'Étoile jaune et le Croissant et Les Funambules.
« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.
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