Les Rencontres littéraires de l'IMA, c'est un rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs venant ou parlant du monde arabe.
Cette semaine, rendez-vous avec Aymen Daboussi, pour son roman Les Carnets d’El-Razi (éd. Philippe Rey [Barzakh]).
« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA, c'est une heure avec un(e) auteur, en dialogue avec un(e) journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne).
Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l'Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe est décerné à un écrivain ressortissant d’un pays membre de la Ligue Arabe et auteur d’un ouvrage publié – roman, recueil de nouvelles –, écrit en français ou traduit de l’arabe vers le français. L’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe, ce prix est doté d’un montant de 10 000 euros.
La sélection de cette 11e édition met en lumière la richesse des littératures du monde arabe et la diversité des sujets qu’elles abordent, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains d’origines multiples (Algérie, Liban, Libye, Palestine, Tunisie), s’exprimant en arabe ou en français. Une pluralité portée avec brio par de belles maisons d’édition dont le Prix souhaite saluer l’engagement.
D.R.
Né en 1982 à Tunis, Aymen Daboussi est psychologue clinicien et écrivain. Diplômé de l’université de Tunis, il a travaillé durant près de six ans à l’hôpital psychiatrique d’El-Razi, avant d’exercer dans un cabinet privé. Il est l’auteur de deux recueils de nouvelles et d’un roman, ainsi que de nombreuses contributions dans la presse arabe.
Son roman Les Carnets d’El-Razi est le récit détonnant d’un psychologue clinicien qui consigne une suite de notes écrites au fil de ses consultations au sein de l’hôpital psychiatrique El-Razi, dans la banlieue de Tunis. Ses patients, qui portent des noms de personnalités célèbres, sont des hommes et des femmes en grande souffrance. Progressivement, ils l’entraînent dans une dérive irrésistible, si bien que sa propre réalité tangue. Les égarements du narrateur et de ses patients sont autant de métaphores d’une société gangrenée par l’hypocrisie sociale, les superstitions, une religiosité maladive, ou une institution psychiatrique aux méthodes de soins brutales. Aymen Daboussi fait de l’hôpital El-Razi le miroir déformé des impasses de son pays.
« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.
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