Les Rencontres littéraires de l'IMA, c'est un rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs venant ou parlant du monde arabe.
Cette semaine, rendez-vous avec lauréate du Prix de la littérature arabe 2024 : Amira Ghenim, pour Le désastre de la maison des notables (éd. Philippe Rey [Barzakh])
« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA, c'est une heure avec un(e) auteur, en dialogue avec un(e) journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne).
Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l'Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe est décerné à un écrivain ressortissant d’un pays membre de la Ligue Arabe et auteur d’un ouvrage publié – roman, recueil de nouvelles –, écrit en français ou traduit de l’arabe vers le français. L’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe, ce prix est doté d’un montant de 10 000 euros.
La sélection de cette 11e édition met en lumière la richesse des littératures du monde arabe et la diversité des sujets qu’elles abordent, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains d’origines multiples (Algérie, Liban, Libye, Palestine, Tunisie), s’exprimant en arabe ou en français. Une pluralité portée avec brio par de belles maisons d’édition dont le Prix souhaite saluer l’engagement.
Amira Basso Cannarsa - opale photo
Née en 1978 à Sousse (Tunisie), Amira Ghenim est agrégée d’arabe, docteure en linguistique et enseigne à l’université de Sousse. Elle est l’auteure d’essais universitaires et du roman Le dossier jaune (2019).
Son deuxième roman, Le désastre de la maison des notables (finaliste de l’Arab Booker Prize, Prix Comar d’Or en Tunisie, 2021), transpose plus de cinquante ans d’histoire tunisienne, de la lutte pour l’indépendance jusqu’à la révolution de 2011. Dans un pays en ébullition politique se croisent les destins de deux familles bourgeoises : les Naifer, rigides et conservateurs, et les Rassaa, libéraux et progressistes. Une nuit de décembre, à Tunis, Zbeida Rassaa, jeune épouse de Mohsen Naifer, est soupçonnée d’entretenir une liaison avec Tahar Haddad, un intellectuel d’origine modeste connu pour son militantisme syndical et ses positions avant-gardistes, notamment en faveur des droits des femmes. Dans un entrelacement de secrets et de souvenirs, ce roman choral revient sur les répercussions désastreuses de cette funeste soirée. Comme dans un jeu de poupées russes, chaque récit en contient d’autres et renverse la perspective qu’a le lecteur de découvrir ce qui est réellement arrivé à Zbeida Rassaa.
« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.
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