Prix Nobel de littérature : le monde arabe oublié ?

Pour l’Académie, il s’agit de récompenser une œuvre littéraire qui « a fait la preuve d'un puissant idéal ». Il est également arrivé que le prix soit décerné sur un critère politique quand il a été attribué à des écrivains exilés, persécutés ou censurés dans leur pays. Au total 115 prix Nobel ont été attribués depuis 1900, avec une très nette prédominance pour l’Europe occidentale et les Etats-Unis.

Et le monde arabe alors ? En l’espace de 122 ans, seulement cinq écrivains arabes (égyptiens et libanais) ont été nominés sur la liste du Nobel de littérature, d’après les archives de l’Académie suédoise (accessibles au public uniquement jusqu’en 1988) :

Taha Hussein - طه حسين (1889-1973), nominé pour la première fois en 1949 et plusieurs fois ensuite. Un des plus influents écrivain et intellectuel égyptien, considéré comme le doyen de la littérature arabe contemporaine.
Œuvres en arabe disponibles à la BIMA
Œuvres traduites

Tawfiq al-Hakim - توفيق الحكيم (1898-1987), nominé en 1969. Figure majeure de la littérature arabe, considéré comme le fondateur du théâtre contemporain égyptien.
Œuvres traduites disponibles à la BIMA
Œuvres en arabe

Mikhaïl Nuayma - ميخائيل نعيمة (1889-1988), écrivain et poète libanais, nominé en 1970 et 1971
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Joseph Dorra-Haddad (1913-1979), nominé en 1970, promoteur par ses écrits du dialogue islamo-chrétien.

Jawad Boulos (1900-1982), nominé en 1971. Historien du Liban et du Moyen-Orient.
Œuvres en français

Retrouvez également les œuvres de Naguib Mahfouz, Prix Nobel de littérature, disponibles à la bibliothèque.