Cette soirée spéciale d’Arabofolies décline la projection d’une comédie sentimentale musicale suivie d’un concert exceptionnel de l’un de ses protagonistes principaux, le légendaire Djalti, l’ « ange du raï ».
projection Algérie, 1993, fiction, 128′
Abderrahim est mécanicien et chanteur à ses heures perdues. Un jour, il reçoit une voiture à réparer, conduite par une très belle fille. C’est le coup de foudre. Ils souhaitent se marier et fonder une famille mais les parents de la jeune fille ne voient pas cet amour d’un bon œil et décident de marier leur fille à un autre homme. Abderrahim devient un chanteur célèbre. La perte de son amour cloue la jeune fille dans un mutisme dont seul Abderrahim peut la sortir.
Plus d'informations sur le film
Djalti est la première grande vedette du raï qui ne soit pas issue de l’Oranie, berceau du genre. Abderrahmane Djalti, né en 1958 à Bir Khadem, au sud d’Alger, s’est lancé dans le raï dès 1984 avec une voix de velours qui se démarque des ténors oranais. D’ailleurs, il est surnommé avec sa cassette de 1987 « l’Ange du raï ». Mais le crooner algérois sera starisé dès 1992 avec son rôle dans le film Lahn el-amel (Mélodie de l’espoir), film musical de Djamel Fezzaz, une sorte de Roméo et Juliette à l’algérienne, lointaine tragédie succédant à Qays wa Leyla, légende arabe d’un amour contrarié qui remonterait au VIIe siècle.
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