Vendredi, tout est permis ! Et en ce 20 janvier 2017, à l’Institut du monde arabe, pour la 2e «Nouba», soirée portes ouvertes exceptionnelle dédiée aux 18-30 ans, il était question rien moins que de prendre le large, en compagnie de Sindbad mais aussi du côté de Biskra. Dépaysement assuré…
Juliette Van Kote
Le froid ne les avait certes pas découragés, ces valeureux aventuriers et aventurières déferlant rue des Fossés-Saint-Bernard. D’horizons divers, seuls ou en groupes, ils avaient répondu présent à l’appel de la mer. Toute invitation est bonne pour éveiller la curiosité…
L’Institut, habité par un flot de joie de vivre, submergé par une vague d’énergie positive, resplendissait de mille feux, à l’image du boutre omanais Nizwa, en majesté sur l’esplanade.
Différents ateliers proposaient initiations et découvertes. Entre henné et calligraphie, l’émerveillement était au rendez-vous.
A en croire les regards aimantés par les tableaux et les photographies, même ravissement du côté de l’exposition « Biskra, sortilèges d’une oasis » – une oasis fourmillant de monde qui, pour le coup, prenait presque vie.
Du côté d’«Aventuriers des Mers», l’affluence suivait le motif des vagues. Havre de paix au cœur de cette Nouba 2, l’exposition a conquis le cœur des matelots les plus effrontés. Voyage en mer, voyage dans le temps : personne n’y a perdu le Nord ! Les visages souriants affichaient le bonheur de goûter à ce périple entre Méditerranée et océan Indien, bercé par le murmure des grands navigateurs narrant leurs aventures : un régal pour historiens.
On pouvait croiser dans les couloirs un drôle de rêveur, accoutré comme un pirate : captivé par la pratique de son art, le « dresseur de bulles » Slash Bubbles offrait aux esprits de naviguer en eaux savonneuses. Bravant le froid, il s’est aussi livré à quelques prestations sur la terrasse et sur le parvis de l’Institut.
Tout était décidément conçu, ce soir-là, pour s’évader.
Un autre rêveur était de la partie, lui aussi dans sa bulle : Rakkid, gribouilleur passionné, qui exposait ses œuvres et débattait à l’envie avec les visiteurs.
Le label Le Sofa avait jeté l’ancre en salle du Haut Conseil et rythmait la soirée. Pas le temps de s’affaler : tenir des platines requiert tout autant de rigueur que de barrer un voilier. Au gré des ondes, du mouvement, encore et toujours, dans une ambiance conviviale et festive.
Unique grief recueilli au fil de la soirée: qu’elle n’ait pas duré plus longtemps – 23 h, c’était bien trop tôt pour cette nuée de jeunes oiseaux de nuit… En mer bien que les pieds sur terre, la Nouba Episode 2 aura été une très belle expérience. Rendez-vous pour la Nouba 3 !
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Jack Lang, Président de l'Institut du monde arabe, présente les ambitions du tout nouveau blog...
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