La scène tunisienne est à l'IMA ! Pour son édition 2024, Arabofolies donne carte blanche à « Tunis sur Seine », un jeune festival qui fête ses quatre ans cette année. Au programme de cette soirée, deux concerts indie, l'un plutôt folk – celui du duo Ÿuma –, l'autre plutôt rock – celui de Kohhen El Kef.
D.R
Intimiste et solaire, le jeune duo tunisien que forment Sabrine Jenhani (chant) et Ramy Zoghlami (chant et guitare) déploie une musique fusionnant rock, folk et blues avec une démarche militante dans son phrasé et des sonorités gutturales généreusement suaves. Son troisième album Hannet Lekloub, paru en mars 2022, propose onze titres ciselés sur un mode d’indie folk. Chanté en arabe tunisien, Hannet Lekloub s’inscrit dans la fertile hybridation du monde contemporain.
D.R
Les Kohhen – oracles, en arabe - de l’Arabie préislamique marquèrent leur temps de leur poésie, leurs joutes verbales, leurs visions et leur art divinatoire. Que sont devenues leurs voix ? Kohhen El Kef est une ode à leur mémoire, à la fois projet et personnage – ou masque, à l'instar du Ziggy de David Bowie. Le Kef est une ville perchée sur une montagne du nord-ouest tunisien. C’est aussi une très ancienne capitale de la Tunisie. Et Kohhen El Kef, un pont entre l'Arabie poétique d’antan et un paysage visuel, poétique et sonore berbère d’Afrique du Nord…
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