Avec le concours de Farouk Mardam-Bey, directeur des éditions Sindbad, la bibliothèque de l'IMA programme depuis septembre 2023 un rendez-vous mensuel consacré à la (re)découverte de la poésie arabe.
Cette édition est consacrée à la poésie arabe d’Espagne, haut-lieu de production poétique en langue arabe entre le milieu du Xe siècle et la chute de Grenade en 1492. Les poèmes seront lus en arabe par Ghada Khalil et en français par Delphine André, avec un accompagnement musical au violon par Farhat Bouallagui.
Le palais de l'Alhambra à Grenade.
D.R.Certes, loin de disparaître, les genres traditionnels (panégyriques, thrènes, satires, etc.) n’ont cessé d’être pratiqués, et l’amour dans tous ses états est heureusement resté la grande affaire de la plupart des poètes – et des poétesses.
Ce que la postérité a cependant retenu dans ce vaste corpus comme singulier, est à la fois le goût prononcé pour la nature et la prédilection pour le muwashshah, poème strophique en rupture avec la prosodie classique quant à la disposition des rimes, et qui, très souvent, combine des unités rythmiques appartenant à des mètres différents. A quoi il faut sans doute ajouter l’essor du zajal, en arabe dialectal, autre affirmation de la foisonnante identité poétique d’al-Andalus.
Ce Samedi de la Poésie fera entendre la voix de quatorze poètes parmi les plus représentatifs de cette identité, avec le souci de souligner l’apport propre de chacun d’eux.
Présentation par Farouk Mardam-Bey, suivie d'une lecture en arabe par Ghada Khalil et en français par Delphine André, avec un accompagnement au violon par Farhat Bouallagui.
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