De Jérusalem à Casablanca, cap sur le chaâbi judéo-marocain avec Neta Elkayam (chant), Amit Hai Cohen (piano, machines et arrangements), Gal Maestro (contrebasse), Karim Ziad (percussions) et Youn Kamm (trompette).
Née à Netivot, en Israël, la compositrice, chanteuse et musicienne Neta Elkayam entretient un lien étroit avec le pays d'origine de sa famille : le Maroc. Elle considère ses origines marocaines comme partie prenante de son identité et n’a de cesse de revisiter en musique cet héritage judéo-marocain, tout en explorant les passerelles entre mélodies pop et jazz, sample électro et rythmes d’Afrique du Nord.
Neta Elkayam a conquis un public international en prêtant sa voix à la musique orientale d’Afrique de Nord, et fait vibrer l’axe Jérusalem-Casablanca en montant sur les scènes les plus prestigieuses, entourée de différents orchestres et musiciens de haut-vol. Elle a reçu de nombreux prix, notamment le prix ACUM et le prix Sami Michael. Aussi elle a été nominée aux Ophir Oscars pour son rôle principal dans la comédie musicale Red Fields (Mami), 2019.
Ses trois derniers singles : Hak a Mama, classique de la chanson traditionnelle, interprété par la fameuse cheikha juive marocaine Zahra El Fassia dans les années 1920, que Neta reprend dans une vibe hip-hop ; Muhal Nensah, une chanson d'amour des années 1960 de Sliman Almagribi (Shlomo Ben Hamu), que Neta et son groupe ont joué et enregistré dans une version électro-jazz ; et Muima, sur un poème de Moshe Ben Hamu, enregistré dans les années 1970 par la chanteuse Jasmine Almagribia, que Neta s'approprie en le nimbant dans une atmosphère musicale contemporaine.
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