Fidèle lieutenant de Rachid Taha, Hakim Hamadouche ne peut se résumer à ce titre honorifique. Chanteur expressif, génie du mandoluth, auteur compositeur vif et profond, il porte l’héritage du chaâbi algérien, la liberté du jazz et l’intensité du punk rock.
S'il est indispensable à toutes les réunions d’hommage au roi du rock franco-arabe – « L’Armée mexicaine », le « Couscous Clan » et autre « Kebab A Lula » –, l'homme, accueilli à bras ouverts sur scène par Patti Smith ou sur disque par Tricky, a aussi monté sa jolie petite entreprise.
Autour d’Hakim Hamadouche à l'Institut du monde arabe, comme sur son récent album sobrement intitulé Live, on trouve plus de talents qu’il n’en faut pour réussir une soirée. Les cordes subtiles du violon de Mirabelle Gilis, de la guitare de Thomas Ménard et de la basse de Claire Adrados, les souffles inspirés du saxophone ténor de Christine Roch et de la trompette d’Arthur Simon, la batterie imparable de Guy Roch et les claviers tour à tour rêveurs et stimulants de Sophie Udovic enrichissent compositions originales et reprises de classiques et suivent chaque inspiration spontanée d’Hakim avec virtuosité et un sens aigu de l’à-propos.
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