De l’Algérie et de sa diaspora, seront présentés en ouverture le nouveau film de Merzak Allouache Les Terrasses, ainsi que Les Jours d’avant de Karim Moussaoui, révélé lors du dernier Festival de Locarno. Avec élégance, il met en scène deux adolescents amoureux qui tentent d’inventer leur espace de liberté dans le contexte des dures années de guerre civile (années 90).
Autre perle de cette édition, le documentaire de l’Algérien Damien Ounouri, Fidai. La confession de Mohamed El Hadi Benadouda, qui raconte ses années de combat au sein du FLN et la violence, incontournable, qu’il a dû épouser.
Du Maroc seront présentés en avant-première le film qui a reçu le Grand Prix du Festival de Tanger, Zéro, de Nour-Eddine Lakhmari (2013), un thriller soft avec anti héros dans la plus pure tradition du genre ; C’est eux les chiens de Hicham Lasri, l’histoire de Majhoul, emprisonné en 1981 pendant les émeutes du pain au Maroc ; Dance of Outlaws de Mohamed El Aboudi, un magnifique documentaire primé à Locarno cette année, le portrait d’une femme devenue mère suite à un viol à 16 ans, et qui, rejetée par sa famille, lutte pour la vie.
De Tunisie, coup de chapeau à un jeune cinéaste émergeant, Walid Tayaa, l’auteur de Boulitik, un court métrage brillant sur trois moments, trois personnages interpellés, bousculés par la révolution tunisienne en marche, ainsi que Journal d’un citoyen ordinaire, un film très poétique où Walid revient sur son enfance et ses parents. A noter du même réalisateur un documentaire-portrait sur Dorra Bouzid, qui retrace le parcours de cette militante et de ses combats.
En clôture, dans le cadre du 30ème anniversaire de la marche des beurs en 1983, La Marche de Nabil Ben Yadir, une comédie dramatique qui réunit Jamel Debbouze et Olivier Gourmet.
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