Des documentaires, des fictions, de l'animation, mais aussi des vidéos d'art et des clips pour cette Nuit blanche autour de l’exposition « Habibi, les Révolutions de l’amour »...
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France, fiction, 2014, 16’
Scénario : Randa Maroufi
Image : Sarah Blum
Son : Marie Spiller
Montage : Randa Maroufi
Décors : Randa Maroufi
Costumes : Ramia Filali
Interprètes : Latefa Ahrrare, Salima Benmoumen, Ramia Filali, Ayoub Layoussifi.
Producteur : Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains
Le film s’inspire librement d’un personnage connu sous le nom de la Grande Safae. Travesti, il a passé une période de sa vie en tant qu’employé de maison dans la famille de la réalisatrice, qui ignorait son identité sexuelle « réelle ». En mêlant histoire vraie et procédé fictionnel, elle pose la question de la mise en scène et de la véracité des faits tout en évoquant la perception du trouble de l’identité.
Née en 1987 à Casablanca, Randa Maroufi vit et travaille à Paris.
Elle est diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, Maroc (2010), de l’École Supérieure des Beaux- Arts d’Angers, France (2013) ainsi que du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, Tourcoing, France (2015). Randa Maroufi était membre artiste de l’Académie de France à Madrid – la Casa de Velázquez en 2017 – 2018. Elle s’intéresse à la mise en scène des corps dans l’espace public ou intime. Une démarche souvent politique, qui revendique l’ambigüité pour questionner le statut des images et les limites de la représentation.
Parmi ses récentes expositions : Musée du Reina Sofía, Espagne (2021); New Museum, NY (2020); MA Museum, Quebec (2019); Biennale de Dakar, Sénégal (2018); Fondation Boghossian, Brussels, Belgium (2018), Biennale de Sharjah, Liban (2017); Videonale Bonn, Allemagne (2017); Festival International du film de Rotterdam, Pays-Bas (2016); Les Rencontres photographiques de Bamako, Mali (2015); la Biennale de Marrakech, Maroc (2014), etc. Elle a reçu plusieurs prix pour ses films Le Park (2015) et Bab Sebta (2019).
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Suède/Jordanie, documentaire, 2022, 20’
Scénario, image : Naures Sager et Michael Detlef
Producteur : The Uneven AB
Lorsque le cinéaste Naures Sager et son amant Michael Detlef se rendent en Jordanie, ils se retrouvent à filmer une histoire d’amour gay dans un pays où cela pourrait avoir de dangereuses conséquences.
Naures Sager est un cinéaste irako-suédois. Il est, avec son ami Michael Detlef, le fondateur de la plateforme « The Uneven » qui se concentre sur les films LGBTQ+ et les droits de l’homme. Naures a remporté le Pixel Talent Award 2020 et son court métrage 1-1 (2020) a été sélectionné dans différents festivals de films et projeté à la télévision suédoise (SVT Play). Il a aussi réalisé Insight (2013), I Am Reva (2014) et Habib & The Thief (2022).
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Norvège/Soudan, documentaire, 2020, 57’
Scénario : Ibrahim Mursal
Image : Kim Krohn Berle
Son : Halstein Larsen
Montage : AbdElrahim Kattab, Erland Edenholm
Musique : Sufyvn
Producteur : Geir Bergersen, Tor-Hugne Olsen, Talal Afifi
Réfugié soudanais arrivé en Norvège en 2008, Ahmed Umar est devenu un artiste travaillant avec la céramique, la joaillerie. Fier de ses racines, son art mêle influences soudanaises et occidentales. En 2015, il affirme son homosexualité sur les réseaux sociaux. Premier homme ouvertement gay du Soudan, il provoque une indignation massive dans son pays natal. Bien que l’homosexualité soit toujours punie par la loi au Soudan, Ahmed y retourne pour revoir sa mère et renouer des liens familiaux. Faisant face à ses propres préjugés, le réalisateur Ibrahim Mursal suit le voyage d’Ahmed.
Ibrahim Mursal est un cinéaste et écrivain norvégien, somalien et soudanais. Après avoir obtenu son diplôme en génie pétrolier, il a suivi sa passion pour le cinéma en réalisant trois courts métrages et un long métrage documentaire primé : The Art of Sin. Il explore le concept de l’identité dans ses films en profitant de sa diversité pour trouver ses histoires. Il travaille actuellement sur une série télévisée de fiction en plus de son prochain documentaire FOMO : Fear of Missing Out qui traite de l’identité de la diaspora et du phénomène des mouvements sociaux qui brouillent les frontières nationales.
Ibrahim Mursal travaille également en tant que conseiller auprès de l’ONG « Sex og Politikk » qui œuvre à renforcer et à promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs en Norvège et dans le monde. Il travaille aussi comme chef de projet pour « Minotenk », où il développe des films pour mettre en lumière les tabous de la question du genre, la santé mentale, et l’orientation sexuelle de manière nuancée et invitante.
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