Rencontre-débat | Guerre au Moyen-Orient : quel avenir pour le Liban ?

Alors que le Liban avait conclu en octobre 2022 un accord de délimitation de sa frontière maritime avec Israël, qui laissait présager une stabilité et une relative détente à sa frontière sud, la situation s’est brusquement détériorée au lendemain de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Le Hezbollah et Israël se livrent alors à des affrontements frontaliers qui s'inscrivent dans le contexte de la guerre Israël-Hamas. La situation s'est aggravée depuis le 23 septembre 2024, avec une campagne de bombardements massifs déployée par Israël dans plusieurs régions du Liban, au cours de laquelle plus de 4 000 Libanais ont été tués et 1,3 million de personnes déplacées.

Comment en est-on arrivé là ? Quelles conséquences pour le Liban et les Libanais? Quid du jour d’après ?

Avec :

•  Joseph Maïla, professeur de géopolitique à l’ESSEC, ancien directeur de la prospective au ministère des Affaires étrangères ;
• Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), spécialiste du monde arabo-persan
• Karim Emile Bitar, cofondateur et président du think-tank libanais Kulluna Irada, professeur de relations internationales à l’École normale supérieure.
• Modération : Benjamin Barthe, journaliste, spécialiste du Proche-Orient, chef adjoint du service international du quotidien Le Monde. Benjamin Barthe a été le correspondant Moyen-Orient de ce journal, à Beyrouth, entre 2014 et 2021. Il a reçu le prix Albert Londres en 2008 pour une série d'articles sur la bande de Gaza. Il est l'auteur de Palestine, une nation en morceaux (Éditions du Cygne, 2009) et de Ramallah Dream (La Découverte, 2011).

L'Association Amitiés Neuilly Liban

Fondée en 2011 cette association a pour vocation de promouvoir la richesse et le patrimoine du Liban.
Traitant habituellement de sujets culturels, l’association a choisi cette année de consacrer sa soirée annuelle à une conférence géopolitique. Pour répondre aux besoins urgents de plus d’un million de déplacés, l’association souhaite soutenir Arcenciel, une ONG avec laquelle elle entretient des relations de grande confiance. Les fonds collectés ouvrent droit à une déductibilité fiscale et seront intégralement versés à l’effort déployé sur le terrain.