أدب وشعر

Une heure avec... Raymond Depardon et Kamel Daoud

  • 7 May 2022
Une heure avec... Raymond Depardon et Kamel Daoud

« Une heure avec… », c'est un rendez-vous pour découvrir et entendre des auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe.
Cette semaine, rendez-vous avec Raymond Depardon et Kamel Daoud pour leur œuvre Son œil dans ma main : Algérie 1961-2019 (Éditions Barzakh/Images plurielles), en écho à l'exposition éponyme qui se tient du 8 février au 31 juillet 2022 à l'Institut du monde arabe.

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« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA, c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.

Samedi 7 mai 2022

Auteurs invités : Raymond Depardon et Kamel Daoud, Son œil dans ma main : Algérie 1961-2019 (Éditions Barzakh/Images plurielles)

    

   

 

Raymond Depardon est né en 1942. À l’âge de 16 ans, il s’installe à Paris avec son certificat d’opérateur photographe en poche. En 1966, il cofonde l’agence de photo Gamma tout en se lançant dans la réalisation de documentaires. En 1978, il rejoint l’agence Magnum. Considéré comme l’un des plus grands photographes français, Raymond Depardon a reçu de nombreux prix récompensant une œuvre foisonnante et engagée.

Kamel Daoud est un écrivain, journaliste et chroniqueur né en 1970 à Mostaganem (Algérie). Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment reçu le Goncourt du premier roman 2015 pour son livre Meursault, contre-enquête (Barzakh, 2013 ; Actes Sud, 2014). En 2019 il a été lauréat du Prix mondial Cino Del Duca.

En 1961, le tout jeune Raymond Depardon réalise plusieurs reportages photographiques à Alger, puis à Évian, pendant les premières négociations pour mettre fin à la guerre d’Algérie. Près de soixante ans plus tard, avec le désir de publier ces photographies dans une perspective algérienne, il rencontre Kamel Daoud.
Porté par Barzakh, la maison d’édition algérienne de l’écrivain, un projet d’ouvrage à quatre mains prend forme : un beau livre faisant entrer en résonance photographies « algériennes » de 1961 et textes inédits de Kamel Daoud. Celui-ci a dans l’idée d’écrire des textes très différents, presque disjoints des photos ; il s’agira de méditations ou de rêveries sauvages. Par ailleurs, des « comètes » – une explication de l’image, un commentaire, une fulgurance inspirée par une photographie… – accompagneront une sélection de photos choisies par l’artiste.
 
Raymond Depardon retourne en Algérie en 2019 et y réalise une série de photos, à Alger puis à Oran, ville où habite Kamel Daoud. Les éditions Barzakh proposent alors à l’Institut du monde arabe de monter une exposition à partir du livre. Son président Jack Lang est immédiatement séduit : la sortie du livre s’accompagne d’une exposition éponyme, sensible, avec des images rares et des textes inédits qui se répondent en écho tout en pouvant être vues ou lus séparément : deux mondes, deux regards indépendants et pourtant complémentaires qui s’enrichissent mutuellement...
 
Exposition du 8 février au 31 juillet 2022
 
 
Avec Claudine Nougaret
Animée par Bernard Magnier

Journaliste, Bernard Magnier collabore à diverses revues et radios (RFI, France Culture). Il est également directeur de la collection « Lettres africaines » aux Éditions Actes Sud, conseiller littéraire du Tarmac et anime des stages de formation sur les littératures d’Afrique, du Maghreb, de la Caraïbe. Concepteur de diverses manifestations littéraires en France et à l’étranger, il est notamment programmateur du festival Littératures métisses depuis 1999.

librairie et boutique

Son oeil dans ma main : Algérie 1961-2019

Son oeil dans ma main : Algérie 1961-2019

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

 

Avec le soutien de La SOFIA et de COPIE Privée

  

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