La 1002e Nuit de Shéhérazade

« Au salon de thé de l’Institut du monde arabe, ils se sont retrouvés. (...) Elle pense à cette histoire qu’elle est en train d’écrire. »

Ainsi commence la nouvelle de Hyam Zaytoun, l’auteure à succès du magnifique roman Vigile, qui met en scène une femme et un homme en train de dialoguer. La femme captive son interlocuteur en lui narrant une histoire venue d’une lointaine nuit orientale. Cette histoire pourrait être lue par n’importe quelle femme du monde puisqu’elle est universelle. C’est pourquoi nous allons demander durant la Nuit de la poésie à toutes les femmes du monde qui déambuleront dans les couloirs de l’Institut de raconter cette histoire. Phrase par phrase. Chacune lira ainsi devant une caméra installée dans le musée de l’Institut quelques mots qui, mis bout à bout, tisseront le récit raconté par la femme dans ce salon de thé. Aucune de ces lectrices ne connaitra l’histoire. Juste les phrases qu’elle lira. Jusqu’au petit matin où le texte, monté durant la nuit, sera révélé.