Alwâh (Feuillets) de Rachid Al-Daïf

Mon père mourut en homme heureux entouré de ses huit enfants, sept garçons et une fille tous en bonne santé, et la terre, ses circonvolutions et sa circonférence lui importaient peu.

Dans ce nouveau roman, Rachid al-Daïf a recours à la technique romanesque des scènes multiples qui, mises bout à bout, s’inscrivent dans un grand tableau autobiographique : depuis les récits sur sa famille (son père, sa mère, son grand-père, etc.) à ses souvenirs d’enfance (son lien particulier avec les animaux qu’il lui arrive souvent de torturer et ses compagnons de jeu) jusqu’à l’histoire de sa relation avec Nathalie lorsqu’il vivait en France. À travers l’exposé des problèmes sociaux que peuvent engendrer les familles nombreuses, mais aussi la famille en général et le lien de l’enfant avec son environnement en particulier avec les animaux, Rachid al-Daïf démontre à quel point comment l’environnement est fondamental dans le façonnement de la personnalité. Comme à son habitude, il mélange le personnel au général à travers une narration captivante de ce qu’est la vie. 

Roman – Alwâh (Feuillets) – Rachid Al-Daïf
Saqi, 2016, 159 pages, 14 € (roman en langue arabe)

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