Simone Bitton revisite l’œuvre et la vie de Mahmoud Darwich, poète de l’exil et de la tragédie palestinienne qui s’est imposé peu à peu comme le chantre de la Palestine.
France, documentaire, 1997, 59’
Auteurs : Simone Bitton, Élias Sanbar
Image : David Ben Shitrit, Gonzalo Arijon, Jean-Michel Humeau
Son : Richard Anstey, Paulo de Jesus, Thomas Pietrucci, Marie-Madeleine Garibaldi
Montage : Mireille Abramovici
Musique : Marcel Khalifé
Production :
France 3, Point du Jour, Canal+ Horizons
On a du mal à se représenter, en Occident, l’immense popularité dont jouissent les poètes en Orient. Du Moyen-Orient à l’Afrique du Nord, on considère la poésie comme un art vivant et devant être déclamé sur scène par les auteurs. Lorsque Mahmoud Darwich donnait un récital poétique au Caire, à Damas, à Beyrouth ou à Alger (mais aussi à Paris ou à Londres), des foules considérables venaient scander ses vers avec lui. Il arrivait même que la voix du poète soit retransmise par haut-parleurs dans les rues avoisinantes pour satisfaire l’ardeur des amateurs. L’ambition du film est de réussir à faire comprendre cette ferveur populaire, à faire partager l’émotion née des mots et du rythme inimitable de Darwich, tout en permettant au spectateur d’appréhender son œuvre dans sa globalité, dans son contexte historique et culturel.
Réalisatrice de documentaires pour la télévision et pour le cinéma, Simone Bitton est franco-marocaine et elle vit entre Paris et Rabat.
Du film d’archives historiques (Palestine histoire d’une terre) à l’essai cinématographique (Mur), en passant par l’enquête (Rachel), la biographie politique (Ben Barka, l’Équation marocaine) ou les portraits d’artistes (Les Grandes Voix de la musique arabe), tous ses films témoignent d’un engagement humain et professionnel pour une meilleure appréhension de l’actualité, de l’histoire et des cultures d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
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