Dans une société mondialisée où s'affrontent les fondamentalismes, l'une des tâches essentielles est de compliquer l'universel, loin de tout dogmatisme et de tout conflit des valeurs. Un bon moyen de le faire est de lire ensemble les textes sacrés des trois monothéismes, en prêtant attention aux langues dans lesquelles ils sont écrits, et à leurs mots les plus déterminants.
Chaque mois, des spécialistes des langues et des religions se réunissent en séminaire autour de Barbara Cassin à l’Institut du Monde Arabe, pour tenter de comprendre, à même sa langue, ce que chaque monothéisme a de singulier et qui le rend parfois « bizarre » aux yeux des autres. Autrement dit : intraduisible.
Cette rencontre donnera lieu à la restitution d’une partie des recherches en cours. On y parlera, à plusieurs voix, du rapport que chacun des textes sacrés entretient avec sa ou ses langues. En quelle(s) langue(s) ces textes sont-ils écrits, traduits ? Et quelle(s) langue(s) Dieu parle-t-il ? S'agit-il de langues de révélation, de langues de transmission, de langues de traduction ? Comment penser et articuler ces possibles différences ?
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