Touda rêve de devenir une Cheikha, une artiste traditionnelle marocaine...
Maroc/France, fiction, 2024, 102’
Scénario : Nabil Ayouch, Maryam Touzani
Image : Virginie Surdej
Son : Samuel Aichoun
Montage : Nicolas Rumpl, Yassir Hamani
Décors : Eve Martin, Samir Issoum
Costumes : Rafika Benmimoun
Musique : Flemming Nordkrog, Kristian Selin Eidnes Andersen
Interprètes : Nisrin Erradi, Joud Chamihy, Jalila Tlemsi, El Moustafa Boutankite, Lahcen Razzougui
Producteur : Nabil Ayouch
Touda rêve de devenir une Cheikha, une artiste traditionnelle marocaine, qui chante sans pudeur ni censure des textes de résistance, d’amour et d’émancipation, transmis depuis des générations. Se produisant tous les soirs dans les bars de sa petite ville de province sous le regard des hommes, Touda nourrit l’espoir d’un avenir meilleur pour elle et son fils. Maltraitée et humiliée, elle décide de tout quitter pour les lumières de Casablanca...
Réalisateur et scénariste, Nabil Ayouch est né à Paris, le 1er avril 1969. Issu d’une famille multiculturelle, son père est un musulman franco-marocain et sa mère est une juive franco-tunisienne. C’est à Sarcelles qu’il passe la majeure partie de son enfance.
Entre 1987 à 1990, il suit des cours de théâtre à Paris et fait partie du Forum des Colettes. Après trois ans de théâtre, il s’oriente vers la réalisation. C’est en 1992 qu’il commence sa carrière de réalisateur, d’abord dans la publicité et ensuite en tournant son premier court métrage en 1992, Les Pierres bleues du désert, où apparaît Jamel Debbouze.
Son premier long métrage, Mektoub, sort en 1997 et le succès est au rendez-vous. Il est invité aux Oscars pour représenter le Maroc. En 2002, il dévoile Ali Zaoua, prince de la rue. Il est de nouveau invité aux Oscars pour représenter le Maroc et remporte un prix au festival de Montréal en 2002.
En 2003, il sort son troisième film, Une minute de soleil en moins, et en 2007, Whatever Lola wants. En 2012, réalise Les Chevaux de Dieu qui est de nouveau sélectionné aux Oscars.
Son septième film, Much Loved, connaît également le succès notamment au festival de Cannes. Mais au Maroc, la projection est interdite, le gouvernement estime que le film porte atteinte à l’image de la femme marocaine. Il enchaîne toutefois la dénonciation des tabous de la société marocaine avec le film Razzia qu’il co-produit avec sa femme Maryam Touzani.
En juillet 2021, il est en compétition officielle au 74ème Festival de Cannes avec Haut et fort.
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