La Nakba est sans conteste le nœud originel du conflit israélo-palestinien. Pour les Palestiniens, elle est synonyme du droit absolu d’un peuple à exister et à être reconnu comme tel, alors qu’elle est vécue comme une menace existentielle par les Israéliens. Abordant les divers aspects humains, idéologiques et historiques de ce moment crucial de l’année 1948, ce débat entend montrer qu’une solution existe pourtant.
Avec Dominique Vidal, journaliste et essayiste, Elias Sanbar, historien, poète et essayiste palestinien et Ayman Odeh, avocat et homme politique arabe israélien.
Jacques Cadet, Exil Palestine (détail), peinture sur toile, 8 m x 1,40 m, 2009. Collection du Musée d’art moderne et contemporain de la Palestine.
D.R.La Nakba est sans conteste le nœud originel du conflit israélo-palestinien. Drame fondateur de la revendication palestinienne du Retour, « péché originel d’Israël » relativement insoluble aux yeux des négociateurs des Accords de paix, cet épisode crucial du conflit apparaît comme absolument rétif à toute approche historique.
Pour les Palestiniens, la Nakba est synonyme du droit absolu d’un peuple à exister et à être reconnu comme tel, alors qu’elle est vécue comme une menace existentielle par les Israéliens. Ainsi, reconnaître le crime commis à l’égard d’un peuple chassé de sa terre ancestrale équivaudrait à entériner le refus d’existence d’Israël.
Cette question serait-elle à jamais insoluble ?
Abordant les divers aspects humains, idéologiques et historiques de ce moment crucial de l’année 1948, le débat prévu dans le cadre de Ce que la Palestine apporte au monde, entend précisément montrer qu’une solution existe. Sinon, le conflit et les souffrances qu’il inflige continueront d’être le lot quotidien de millions d’êtres humains, Palestiniens et Israéliens.
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