L’arabe est la deuxième langue pratiquée en France avec plus de 3 millions de locuteurs. Pourtant, c’est une des langues les moins enseignées en milieu scolaire avec seulement 3% des collégiens et des lycéens qui décident de l’apprendre. La langue serait paradoxalement très parlée mais peu transmise en France. Cette table-ronde propose de dresser un état des lieux des pratiques de la langue arabe.
L’arabe est la deuxième langue pratiquée en France avec plus de 3 millions de locuteurs (citoyens français et résidents étrangers). Il est pratiqué majoritairement sous sa forme magrébine mais aussi au sein de communautés moins nombreuses sous ses formes libanaises, égyptiennes, syriennes. Pourtant, c’est une des langues les moins enseignées en milieu scolaire avec seulement 3% des collégiens et des lycéens qui décident de l’apprendre. L’arabe est également peu transmis par les parents arabophones à leurs enfants. La langue serait paradoxalement très parlée mais peu transmise en France. Cette table-ronde propose de dresser un état des lieux des pratiques de la langue arabe. Qui parle arabe en France aujourd’hui ? Qui décide de l’apprendre et où ? Quel arabe ? Comment est-il enseigné à l’école et en dehors des institutions ? Pourquoi l’enseignement de l’arabe suscite-il encore des polémiques en France ?
Avec :
Nommée inspectrice générale (aujourd’hui IGÉSR) en juillet 2015, Sophie Tardy a en charge l’enseignement de la langue arabe et la responsabilité du Pôle des Affaires internationales de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR). Elle a participé à plusieurs missions d’évaluation de politique publique.
Nabil Wakim est journaliste au Monde depuis 2004. Il a été chef du service politique et rédacteur en chef du site Internet. Il couvre aujourd'hui les enjeux de l'énergie et du climat. Il est également enseignant à l'école de journalisme de Sciences Po. Il est l'auteur de L'arabe pour tous - Pourquoi ma langue est taboue en France (Seuil), un livre personnel et politique qui revient sur sa relation avec sa langue maternelle et sur les difficultés de l'enseignement de l'arabe en France.
Actuellement assistant ingénieur au sein du Groupement d'intérêt scientifique Moyen-Orient et mondes musulmans (CNRS) où il apporte un appui statistique à plusieurs programmes consacrés aux études moyen-orientales en France, Alexis Ogor est diplômé en sociologie de l'Université Paris Cité où il a réalisé une enquête sur les parcours des étudiants arabisants de l'INALCO dans le cadre de son mémoire de master 2.
Modéré par Tarek Abouelgamal est docteur en didactique des langues. Il a enseigné dans plusieurs institutions universitaires de France, dont Paris-Sorbonne et Sciences Po, ainsi que, depuis 2016, à l’Institut du monde arabe, où il occupe le poste de coordinateur pédagogique.
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