Réalisateur de radio, le poète Jean Sénac, pied noir qui a choisi de rester en Algérie après 1962 est, dix ans plus tard, surveillé par la police du régime. Hamid et Belkacem, deux jeunes étudiants, vont devenir ses intimes et assister à son combat pour la liberté et la culture de la jeunesse algérienne...
Ouverture du colloque international Oppositions intellectuelles à la colonisation et à la guerre d’Algérie
En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France
Accueil de Jack Lang, président de l’IMA
Introduction : Benjamin Stora
Le Soleil assassiné de Abdelkrim Bahloul
Algérie/France/Belgique, fiction, 2004, 85’
Scénario : Abdelkrim Bahloul
Image : Charles Van Damme
Montage : Jacques Witta et Pierre Didier
Musique : Jean-Marie Sénia
Interprètes : Charles Berling, Mehdi Dehbi, Alexis Loret, Clotilde De Bayser, Ouassini Embarek, Abbès Zahmani, Hajar Nouma, Julia Maraval
Producteur : MACT Productions et Les Films du Fleuve
Réalisateur de radio, le poète Jean Sénac, pied noir qui a choisi de rester en Algérie après 1962 – année de l’indépendance de l’Algérie – est, dix ans plus tard, surveillé par la police du régime. Ses récitals poétiques à travers le pays attirent un public populaire et son émission « Poésie sur tous les fronts » rencontre un réel succès auprès de la jeunesse.
Ainsi, quand deux jeunes étudiants, Hamid et Belkacem, apprennent que la pièce qu’ils ont écrite et présentée au premier Festival National du Théâtre Algérien est déclassée, sous prétexte qu’ils l’ont jouée en Français, leur peine va être atténuée par la présence en coulisse de Jean Sénac qui les félicite.
Hamid et Belkacem vont devenir des intimes du poète et assister à son combat pour la liberté et la culture de la jeunesse algérienne.
Combat qui mènera Sénac jusqu’au martyr : sa mort par assassinat, une nuit d’août 1973, dans la cave qui lui servait d’appartement. Assassinat dont Hamid sera accusé…
Né en Algérie, Abdelkrim Bahloul étudie au Conservatoire national d’Alger (1968-1671), avant de s’installer en France où il obtient une maîtrise en lettres modernes (Université de Paris III). Il entre à l’Idhec pour suivre des études de cinéma (1972-1975). Il est ensuite opérateur de prise de vue à Antenne 2 et à TF1 de 1976 à 1980, puis assistant-réalisateur à TF1 de 1980 à 1983. Il signe deux courts métrages, La Cellule en 1975, et La Cible en 1978, puis réalise son premier long métrage après avoir quitté la télévision, Le Thé à la menthe, en 1984. En 1991, Un vampire au paradis est récompensé dans plusieurs festivals. En 1998, Les Sœurs Hamlet, reçoit le grand prix du Festival international du cinéma méditerranéen de Valence et le grand prix du Festival Vues d’Afrique de Montréal. En 1999, il sort La Nuit du destin, et Le Soleil assassiné en 2004.).
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