« Une heure avec… », c'est un rendez-vous pour découvrir et entendre des auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe.
Cette semaine, rendez-vous avec Mahi Binebine pour son roman Mon frère fantôme, paru aux éditions Stock.
« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA, c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.
Né en 1959 à Marrakech, Mahi Binebine est un peintre et écrivain francophone. En 1980, il s’installe à Paris pour y poursuivre ses études de mathématiques, matière qu’il enseigne pendant huit ans. Il se consacre ensuite à l’écriture et à la peinture et émigre à New York de 1994 à 1999. Ses peintures font partie de la collection permanente du musée Guggenheim de New York. Il revient à Marrakech en 2002 où il vit et travaille actuellement.
Mon frère fantôme est son dernier roman : Kamel, meilleur guide de la place Jemaa el Fna à Marrakech, possède le don des langues, l’instinct de la rencontre, l’habileté du dialogue. Mais dans son corps semblent cohabiter deux personnages, qui ne sont d’accord sur rien. Tels des frères siamois coincés dans une même enveloppe, l’un entreprend, quand l’autre paresse. L’un avance, quand l’autre piétine. L’un est adepte de l’ordre, quand l’autre se complaît dans le chaos. Cette contradiction intérieure, qui est commune à tant d’entre nous, a un terrain de jeu redoutable, une ville - Marrakech - où tout semble possible, mais où tout est piégé, où se croisent modernité et tradition, où se bousculent Orient et Occident. Né dans ces ruelles obscures, avec une mère sans le sou, un frère brutal et une sœur candide, le narrateur donnera tout pour faire entrer le soleil dans la maison et chasser son frère fantôme. Entre conte social et roman initiatique, Mon frère fantôme nous offre, par jeux de miroirs, une réflexion sur la condition humaine.
Animé par Bernard Magnier
Journaliste, Bernard Magnier collabore à diverses revues et radios (RFI, France Culture). Il est également directeur de la collection « Lettres africaines » aux éditions Actes Sud, conseiller littéraire du Tarmac et anime des stages de formation sur les littératures d’Afrique, du Maghreb, de la Caraïbe. Concepteur de diverses manifestations littéraires en France et à l’étranger, il est notamment programmateur du festival Littératures métisses depuis 1999.
Mon frère fantôme
Mon frère fantôme
« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.
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