Dans le cadre de la 18e nuit blanche, l'IMA lance
la Nuit du Cinéma Fantastique Arabe
Gratuit sur réservation
Clowns tueurs, manoirs gothiques, rues sombres des grandes métropoles ... le cinéma fantastique et d'horreur est souvent conjugé, dans nos imaginaires contemporains, à des univers anglo-saxons. Mais que se passe-t-il quand on remplace l'Amérique profonde par la campagne tunisienne ou marocaine, et la nuit d'Halloween par celle d'Achoura ? C'est l'expérience que propose l'Institut du monde arabe en lançant sa première Nuit du cinéma fantastique arabe, à l'occasion de la 18e Nuit Blanche. En entrée libre et gratuite, destinée aussi bien aux passionnés de films de genre qu'aux cinéphiles et aux curieux, cette programmation nocturne inédite, venue des 4 coins du monde arabe - Maroc, Tunisie, Liban - va prouver que s'il y a bien un sentiment universel, c'est celui de la peur - celle qui fait frissonner délicieusement le temps d'un film, dans une salle obscure.
de Abdelhamid Bouchnak
Avec ses deux amis Walid et Bilel, Yasmine, étudiante en journalisme, enquête sur « l’affaire Mongia », non élucidée, du nom d’une femme retrouvée mutilée vingt-cinq ans plus tôt, aujourd’hui internée et suspectée de sorcellerie.
Leur enquête les conduit jusqu’à Dachra, village archaïque et inquiétant, isolé dans la compagne tunisienne. Ils y sont confrontés à des femmes silencieuses, à de la mystérieuse viande à sécher et à des casseroles fumantes. Et lorsque le chef du village, jovial mais menaçant, les invite à y passer la nuit, Yasmine est entraînée dans les sombres secrets de Dachra. Elle va désespérément tenter d’en réchapper vivante…
de Joyce A.Nashawati
Grèce, futur proche. Une station balnéaire frappée par une vague de chaleur. L’eau se fait rare et la violence est prête à exploser. Ashraf, immigré solitaire, garde la villa d’une famille française en son absence. Dans ce paysage aride, écrasé par le soleil, il est arrêté par un policier pour un contrôle de papiers…
de Talal Selhami
Quatre enfants s’amusent à se faire peur dans la campagne marocaine. Ils se rendent dans une demeure condamnée et réputée maudite. L’un d’eux, Samir, disparaît dans des circonstances mystérieuses. Vingt-cinq ans plus tard, on retrouve les survivants, devenus adultes et ayant refoulé ce douloureux souvenir… jusqu’à ce que Samir ressurgisse au moment même où plusieurs enfants disparaissent. La bande recomposée va devoir se confronter à son passé…
Bibliothèque (niveau 1) | de 20h30 à 23h30
Rejoignez le cercle du conte et revivez des histoires étranges et fantastiques, en paroles… et en musique. Lectures par les comédiens Léon Bonnaffé, Magali Caillol, Malvina Morisseau et Clémentine Lebocey, intermèdes musicaux par Mohanad Aljaramani.
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