La COP 27, qui s’est tenue en Égypte, s’est achevée le 18 novembre dernier sur un bilan mitigé. C'est l’occasion pour nous de nous pencher sur l’écologie dans le monde arabe. Quelle est la situation écologique dans le monde arabe ? Quels défis urgents relever ? Quelle leçon tirer de la COP27 et que peut-on attendre de la prochaine COP, qui se tiendra une nouvelle fois dans le monde arabe, à Dubaï l’année prochaine ?
La COP 27, qui s’est tenue en Égypte, s’est achevée le 18 novembre dernier sur un bilan mitigé. Si tout le monde se félicite de la décision d'indemniser les pays pauvres pour les dommages causés par le changement climatique, peu de progrès ont été réalisés sur les autres questions néanmoins cruciales que sont les énergies fossiles, ou encore les émissions de gaz à effet de serre. La clôture de cette COP est l’occasion pour nous de nous pencher sur l’écologie dans le monde arabe. Au cours des quatre dernières décennies, les températures dans la région ont augmenté deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Les précipitations ont, quant à elles, diminué, ce qui expose ces pays à des épisodes de sécheresse extrême. Par ailleurs, la plupart des moyens de subsistance de la région sont d’origine agricole et côtière, et donc menacés directement par le changement climatique : des niveaux extrêmes de pauvreté et des vagues de migration sont à prévoir. Face à cette urgence climatique, la conscience environnementale et la volonté de réagir, notamment chez les jeunes, se font de plus en plus forts.
Quelle est la situation écologique dans le monde arabe ? Quels défis urgents relever ? Quelle leçon tirer de la COP27 et que peut-on attendre de la prochaine COP, qui se tiendra une nouvelle fois dans le monde arabe, à Dubaï l’année prochaine ?
Intervenants :
Ancienne élève de l'ENS Paris Saclay et docteure en géographie, Delphine Acloque étudie les enjeux agricoles et environnementaux au Moyen-Orient. Ses travaux portent notamment sur les défis agroalimentaires au sein des territoires arides. Sa thèse, soutenue en 2019 (Paris Nanterre), a analysé le développement de l'agriculture dans les terres désertiques égyptiennes en 2019. Ses travaux de doctorat ont été récompensés en 2020 par l'Institut d'études de l'Islam et des Sociétés du Monde Musulman (IISMM) ainsi que par le GIS-MOMM (Moyen-Orient-Monde Musulman). Sa thèse sera publiée au printemps 2023 chez Karthala. Chercheuse associée au CEDEJ (Le Caire) et au Cefrepa (Koweit City), elle élargit actuellement ses recherches aux stratégies de sécurité alimentaire dans la péninsule Arabique, et plus particulièrement au Qatar où elle réside depuis l'été 2022.
Docteur de formation, et ancien maître de conférence en urbanisme à l’Institut Français d’Urbanisme, Pierre-Arnaud Barthel est responsable de Division Transformation Publique et Citoyens à l’Agence Française de Développement. Il travaille à l’appui aux maîtrises d’ouvrage dans la préparation de leurs projets / politiques publiques en États Étrangers avec une expertise sur la transformation des organisations, sur l’ingénierie de la participation citoyenne et sur la méthodologie et design de politique publique. Il a écrit plusieurs articles et participé à des publications collectives consacrées aux pays arabes méditerranéens. Plus récemment, il a communiqué sur la transition numérique des autorités locales et est co-auteur du guide AFD/IDDRI Smart city.
Depuis 2014, Marc Cherki exerce son métier de journaliste au service Sciences et Médecine du quotidien Le Figaro. Auparavant, il écrivait pour les pages « Saumon », c’est-à-dire le cahier économie du Figaro, où il s’est occupé pendant 14 ans de l’actualité des télécommunications, de l’informatique et d’Internet. De 1988 au début 2000, il a été reporter en économie pour l’hebdomadaire financier Investir. Il a par ailleurs travaillé à « Industries et Techniques », et été été pigiste pour Le Monde, Libération et L’Usine Nouvelle à partir de 1987. Marc Cherki est issu d’une double formation en science (physique-chimie) et en journalisme, ce qui lui donne une affinité particulière pour des sujets comme les dérèglements climatiques. Cette année, il a couvert la COP27 à Charm el-Cheikh.
Gaïdz Minassian, journaliste au Monde et enseignant à Sciences Po Paris en relations internationales. Il est l'auteur des Sentiers de la victoire. Peut-on encore gagner une guerre ? (Passés composés, 2020).
Pour recevoir toute l'actualité de l'Institut du monde arabe sur les sujets qui vous intéressent
Je m'inscris